Immunité parlementaire de Serge Dassault: Pierre Charon évoque son emprisonnement en 1944

Publié à 10h35, le 07 février 2014 , Modifié à 11h23, le 07 février 2014

Immunité parlementaire de Serge Dassault: Pierre Charon évoque son emprisonnement en 1944
Capture d'écran

RETOUR VERS LE PASSÉ - Interrogé jeudi 7 février sur Public Sénat au sujet de la seconde demande de levée de l'immunité parlementaire de Serge Dassault par les juges, le sénateur UMP Pierre Charon fait le parallèle entre la justice d'aujourd'hui et celle de 1944 pendant l'occupation allemande.

Dénonçant un "acharnement", voici ce qu'il explique:

Si le but de l’opération est de mettre en garde à vue un monsieur de 88 ans qui a été interné par une justice d’il y a 70 ans, si la justice souhaite à nouveau le retenir, c’est un peu curieux.

Le sénateur de Paris porte également un regard sévère sur la garde à vue:

Il s'agit d'un moyen coercitif qu'on cherche à avoir, ça s'appelle la garde à vue, ce qui est une espèce de torture des temps modernes. Faire ça à monsieur Dassault, c’est pire que pour quelqu’un d’autre.

Une vidéo de Public Sénat à voir ci-dessous :

Pierre Charon fait allusion à l'internement de Serge Dassault par la Gestapo, la police politique du Troisième Reich, au fort de Monluc en 1944. Il était alors mineur.

Ce jeudi, une nouvelle demande de l'immunité parlementaire de Serge Dassault a été émise par les juges. Le 8 janvier, le Sénat avait déjà refusé une autre demande.

Pierre Charon n'en est pas à sa première référence à l'occupation allemande et la Gestapo. Le 8 février 2013, lors d'un débat consacré à l'expression sur internet, il a déclaré: "Si internet avait existé pendant la dernière guerre, la Gestapo aurait eu moins de travail."

Julien Diaz

Du rab sur le Lab

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