Invité à "ne pas confondre colère avec provocation et invective", Jean-Luc Mélenchon assure que c'est à Harlem Désir que Pierre Laurent s'adressait

Publié à 08h37, le 22 août 2013 , Modifié à 10h05, le 22 août 2013

Invité à "ne pas confondre colère avec provocation et invective", Jean-Luc Mélenchon assure que c'est à Harlem Désir que Pierre Laurent s'adressait
Le 16 juin 2013 (Maxppp).

VOUS N'AVEZ RIEN COMPRIS - Dans Libération, c'est pourtant clair. Très clair. Lorsque le journaliste fait remarquer (lien payant) à Pierre Laurent qu'il est "loin du ton" de Jean-Luc Mélenchon, le secrétaire national du Parti communiste français commence par admettre des "approches différentes" entre PCF et Parti de Gauche, les deux composantes du Front de gauche.

Puis Pierre Laurent conclut sa réponse par un message qui, selon toute vraisemblance, s'adresse à Jean-Luc Mélenchon, qui estimait le week-end précédent que Manuel Valls avait été "contaminé par Marine Le Pen" :

Pour convaincre, nous ne devons pas confondre la colère et la radicalité nécessaire avec la provocation et l'invective.

Un message ? Quel message ? Invité sur France 2 ce 22 août, Jean-Luc Mélenchon assure tout bonnement que ce message ne s'adressait pas à lui. Mais à un autre responsable politique. Il explique :

Ce n'est pas une critique du tout, c'est dans Libération, un journal socialiste. Cette phrase ne me concerne pas, vous l'aurez mal lue, monsieur Bornstein [nom de son intervieweur, NDLR], elle concerne monsieur Harlem Désir qui m'a insulté gravement.

"Ah bon ?", répond, faussement naïf, le journaliste. "Oui, les gens pourront le voir" maintient Jean-Luc Mélenchon. Après vérification, Pierre Laurent ne mentionne jamais Harlem Désir dans cette interview. Le co-président du Front de gauche fait, lui, référence à la petite phrase du Premier secrétaire du PS

Je me suis demandé s'il n'avait pas mâché un peu trop de feuilles de coca pendant ses vacances en Amérique Latine.

Jean-Luc Mélenchon a pour le moins peu apprécié cette attaque, mais assure sur France 2 "beaucoup s'amuser" de ce reproche qui lui est fait sur son parler "cru et dru" :

Quand le Premier secrétaire du Parti socialiste dit que j'ai mâché trop de coca, personne ne trouve ça trop excessif, on trouve ça poli. Imaginez-vous que je vous dise qu'il a trop bu !

Du rab sur le Lab

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