Jean-Christophe Cambadélis demande, encore, le départ de José-Manuel Barroso

Publié à 13h41, le 17 juin 2013 , Modifié à 15h23, le 17 juin 2013

Jean-Christophe Cambadélis demande, encore, le départ de José-Manuel Barroso
José-Manuel Barroso (MaxPPP)

BIS REPETITA - Cambadélis contre Barroso, épisode 3. Après le rétropédalage sur son blog  fin mai, le "il doit dégager ", début juin, le secrétaire national du PS à l’international et vice-président du parti socialiste européen demande à nouveau le départ du président de la Commission européenne.

Ce lundi 16 juin, le député de Paris écrit sur son blog :  

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C’est stupéfiant et intolérable.

Rien n’autorise un président coopté par ses amis de droite au pouvoir en Europe de faire la leçon à la France.

Rien n’autorise Monsieur Barroso à juger une décision unanime du Conseil. Rien n’autorise José Manuel Barroso à juger au nom de la mondialisation la culture comme une marchandise.

Quant à la caractérisation de réactionnaire, elle est proprement inacceptable.

Monsieur Barroso doit revenir sur ses propos ou partir !

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Jean-Christophe Cambadélis fait référence à un entretien publié par l'International Herald Tribune. Interrogé sur la volonté de la France d'exclure le secteur audiovisuel du mandat de négociations commerciales avec les Etats-Unis, José-Manuel Barroso déclare : 

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Cela fait partie de ce programme anti-mondialisation que je considère comme totalement réactionnaire.

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"Certains [de ceux qui défendent l'exception culturelle] disent être de gauche mais ils sont en fait extrêmement réactionnaires" insiste le président de la Commission européenne pour qui les défenseurs de l'exception culturelle " ne comprennent pas les bénéfices qu'apportent la globalisation (des échanges) y compris d'un point de vue culturel, pour élargir nos perspectives".

Une "victoire de la France" se réjouissait sur Twitter la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, ce vendredi .

[Bonus track] T'as vraiment dit ça, José-Manuel ?

Mise à jour, 15 heures - Également interrogé sur cette question à son arrivée à Lough Erne (Irlande du Nord) pour un sommet du G8, François Hollande répond :

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Je ne veux pas croire que le président de la Commission européenne ait pu tenir des propos sur la France qui seraient ainsi formulés, pas même sur les artistes qui se seraient exprimés.

"

Du rab sur le Lab

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