Jean-Christophe Cambadélis dit avoir préparé sa démission dès le renoncement de François Hollande

Publié à 11h51, le 24 juin 2017 , Modifié à 11h51, le 24 juin 2017

Jean-Christophe Cambadélis dit avoir préparé sa démission dès le renoncement de François Hollande
© FRANCOIS GUILLOT / AFP

Jean-Christophe Cambadélis a attendu le second tour des législatives, dimanche 18 juin, pour démissionner de la tête du Parti socialiste, malgré sa défaite personnelle dès le premier tour. En réalité, le futur ex-Premier secrétaire du PS avait préparé sa sortie depuis plus de six mois, dévoile-t-il ce samedi 24 juin dans une interview à Libération. Il déclare :

"

Je me suis posé cette question [de partir] deux fois : la première à Noël 2015, après l’annonce de François Hollande d’inscrire la déchéance de nationalité dans la Constitution. La deuxième, le jour où François Hollande m’a appelé pour me dire qu’il ne se représenterait pas. J’étais dans un hôtel, à Prague, pour le PSE. Ce soir-là, j’ai compris que nous ne gagnerions pas l’élection présidentielle, et j’ai commencé à préparer les conditions de mon départ pour que la refondation s’amorce.

"

Sans même connaître la totalité des candidats à la primaire de la Belle alliance populaire, ni qui allait remporter le scrutin, Jean-Christophe Cambadélis savait déjà que le gagnant irait dans le mur. Selon lui, seul François Hollande avait des chances de remporter la présidentielle. Ce qui n’était pas l’avis de l’ex-Président qui avait justement renoncé, le 1er décembre 2016, à briguer un second mandat parce qu’il s’estimait incapable de rassembler son camp .

Marqué par une défaite historique à la présidentielle puis par une réduction spectaculaire du nombre de députés PS, Solférino doit désormais se réorganiser. Ce samedi, le conseil national se réunit à la Maison de la chimie, à Paris, pour débattre de la question du vote de la confiance au gouvernement.

La direction collégiale, prônée par Jean-Christophe Cambadélis, sera composée lors d'un autre conseil national, le 8 juillet prochain.

Du rab sur le Lab

PlusPlus