Ce n’est un secret pour personne, François Hollande est *drogué* à la politique. Après avoir renoncé à se présenter à sa propre succession à la présidence de la République, quel pourrait être son avenir ? Et surtout, pourrait-il revenir un jour en politique ? Invité mardi 6 juin de l’émission Indécis, diffusée sur Youtube , le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis estime que "ça lui traversera l’esprit".
Après avoir répété que lui-même continuerait la politique, "même quand [il aura] une petite canne", le candidat PS aux législatives dans la 16e circonscription de Paris s’est prêté au jeu du tutoiement pour l’émission Indécis. Et il ne s’est pas dérobé au moment d’évoquer l’avenir de François Hollande. Voici l’échange entre les deux hommes :
"- Journaliste : Toi qui le connais bien, tu penses qu’il fera un retour en politique ?
- Jean-Christophe Cambadélis : Je crois que ça lui traversera l’esprit, oui.
- Journaliste : Il t’en a pas parlé encore ?
- Jean-Christophe Cambadélis : Oh non (rires). La politique, c’est une drogue dure. Et si les conditions se trouvaient posées, je crois qu’un matin, en se rasant, il se dirait : 'Si je faisais un petit tour'.
"
Retrouvez cette séquence ci-dessous en vidéo :
Jean-Christophe Cambadélis confirme donc une confidence lâchée par l’ancien Président lui-même. Lors d’une visite du chantier de sa fondation "La France s’engage", le 11 mai dernier, François Hollande avait assuré qu’il n’avait pas de "mandat à briguer mais qu’il ne fallait jamais dire jamais" …
[BONUS TRACK] Cambadélis vit une campagne dé-ten-due
Mais au fait, la campagne de Jean-Christophe Cambadélis se passe-t-elle bien ? "C’est très facile de faire campagne", assure-t-il dans l’émission Indécis :
"C’est très facile de faire campagne. J’ai connu des campagnes, puisqu’on parle de mon vieil âge, qui étaient très difficiles. Là, c’est un climat très détendu.
"
Opposé au secrétaire d’Etat au numérique, Mounir Mahjoubi , Jean-Christophe Cambadélis devra ferrailler pour l’emporter dans la 16e circonscription de Paris. Mais il l’assure, le climat est très "détendu". C’est pour ça qu’il n’a aucune chance de perdre ses nerfs face aux journalistes jusqu’au 11 juin. Aucune, on vous dit.