Jean-François Copé assure qu’il n’y a aucun risque de scission à l’UMP

Publié à 09h13, le 20 novembre 2012 , Modifié à 09h35, le 20 novembre 2012

Jean-François Copé assure qu’il n’y a aucun risque de scission à l’UMP
Jean-François Copé sur RTL. (Capture d'écran)

METHODE COUE – Après 24 heures de déchirements et de piques entre les camps Copé et Fillon, Jean-François Copé a affirmé, mardi 20 novembre sur RTL, qu’il n’y avait aucun risque de scission à l’UMP. Pour preuve, les messages qu’il assure avoir reçu des parlementaires qui ne l’ont pas soutenu.

Tout va bien. Tel est le mot d’ordre du nouveau président de l’UMP, Jean-François Copé, élu à l’arraché après 24 heures d’atermoiements et d’accusations de fraudes. Déjà, lundi, les anciens ministres de Nicolas Sarkozy soutiens de Jean-François Copé ressassaient le même élément de langage : tout va bien à l’UMP, le scrutin s’est en fait très bien passé, c’était un bel exercice démocratique.

Jean-François Copé, invité mardi matin de RTL, l’a affirmé haut et fort (pour se convaincre ?) : l’UMP ne court ainsi aucun risque de scission. Et ce, malgré la sortie sibylline de François Fillon ne contestant pas sa défaite et estimant qu’il y avait une "fracture morale" dans son parti.

Pour appuyer sa certitude de ne pas voir le parti imploser, le député et maire de Meaux assure avoir vu les soutiens de François Fillon revenir vers lui. Notamment les parlementaires, en majorité favorables à l’ancien Premier ministre

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J’ai reçu beaucoup de messages, et ça m’a beaucoup touché, de députés, de sénateurs, de cadres qui ne m’avaient pas soutenu dans cette campagne et qui m’ont dit tout de suite : « maintenant, on travaille ensemble. »

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Relancé par Jean-Michel Aphatie qui lui faisait remarquer que la victoire ralliait toujours, Jean-François Copé n’a pas manqué d’adresser un petit tacle à ceux qui avaient porté la candidature de François Fillon, présenté comme le candidat des sondages :

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Pendant trois mois, on a rallié les sondages.

Ca fait plutôt plaisir que désormais on rallie quelqu’un qui a gagné et qu’on veut bien respecter sa légitimité.

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