COMPARAISON - Jean-François Copé a entamé mercredi dans les Côtes-d'Armor sa tournée des fédérations UMP comme candidat à la présidence du parti. Le secrétaire général de l'UMP, qui s'est lancé dimanche 26 août dans la course à l'élection interne des 18 et 25 novembre, s'est rendu sur les terres du vice-président de l'Assemblée, Marc Le Fur.
A Binic, face aux militants bretons, l'ancien ministre a donc rodé ses arguments de campagne: "s'inscrire résolument dans le chemin tracé par Nicolas Sarkozy", créer les conditions d'une "vague bleue" aux municipales de 2014 en regagnant "ville par ville"à la gauche et refuser de faire du congrès de l'UMP une primaire avant l'heure.
C'est en développant cette thématique que Jean-François Copé a lancé : "En 2017, est-ce qu'ils voudront un Hollande de droite ? Ca m'étonnerait !".
Une pique ironique que de nombreux observateurs ont interprété comme une référence à François Fillon. Les coppéistes comparent en effet volontiers, en privé jusqu'à présent, l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy à l'actuel chef de l'Etat. Notre éditorialiste Olivier Duhamel s'était d'ailleurs amusé à établir jusqu'au bout ce parallèle.
Programme de Jean-François Copé dans les prochains jours: pas moins de 27 déplacements sont programmés pour le seul mois de septembre alors que la campagne officielle ne commence que début octobre.
>Il sera jeudi 30 août à Royan (Charente-Maritime), chez Dominique Bussereau.
>vendredi 31 août dans le Val-de-Marne
>mardi 4 septembre à un café politique à Neuilly à l'invitation de Jean Sarkozy, le fils cadet de l'ex-président.
> mercredi 5 septembre, il sera dans la Sarthe, l'ancien fief de François Fillon.
Jean-François Copé devrait également publier un "manifeste pour une droite décomplexée"