Jean-François Copé a décidé de saisir la commission des recours de l'UMP.
C'est ce qu'il a déclaré lors d'une conférence de presse, tenue au siège du parti, jeudi 22 novembre 2012 :
"En tant que président de l'UMP [...] et pour lever tout ambiguité et voyant que rien ne bouge, j’ai décidé de saisir moi-même, conformément à l’article 28, la commission des recours qui est la seule instance habilitée à régler les différents électoraux.
"
Une commission à laquelle François Fillon ne voulait surtout pas recourir, comme il l'expliquait mercredi 21 novembre, au JT de TF1 :
"Il n’y a pas une véritable instance indépendante impartiale. Si je dois déposer un recours, ce sera devant la justice.
"
En outre, Jean-François Copé a proposé que des observateurs puissent assister aux travaux de la commission des recours, notamment Alain Juppé, qui avait été appelé par François Fillon pourn assurer la présidence par intérim :
"Je souhaite que cette commission travaille dans la transparence. Je propose que chacun des représentants des candidats puisse assister à ces travaux. Je pense notamment à Alain Juppé.
"
Détail amusant : pendant sa conférence de presse, Jean-François Copé a répété deux fois, au moins, l'expression "En tant que président de l’UMP".
Pendant la conférence de presse, le compte Twitter de François Fillon n'est pas resté inactif. Et a publié une salve de messages.
Sur Twitter, François Fillon expliqua ainsi : "Je ne demande qu’1 chose : qu'on publie les résultats complets par fédération, que chacun constate que les résultats proclamés sont partiels" et assure être "déterminé" : "comment peut-on accepter que le fonctionnement de l’UMP soit entaché d’une irrégularité aussi grave ?