Depuis le départ de Benjamin Lancar, qui a préféré se consacrer à ses études à l'ENA, le mouvement de jeunesse de l'UMP n'a pas de président pour coordonner les actions des jeunes adhérents.
En bureau politique ce mercredi 27 novembre, le président de l'UMP a décidé de mettre en place une direction collégiale. Reprenant ainsi une question inscrite à l'ordre du jour de la semaine passée, qui n'avait pu être traitée.
Devant les membres du bureau politique, il a annoncé une équipe d'une douzaine de personnes, composée à parts égales de copéistes et de fillonistes. L'idée est "d'animer le pôle jeune de l'UMP", assure au Lab l'entourage du député-maire de Meaux :
Il va y avoir une équipe de douze à quinze personnes qui va animer le pôle jeunes de l'UMP. Avec un directoire, et certains prendront davantage la direction des opérations.
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A partir du moment où Benjamin Lancar a décidé de partir, il n'y avait plus de coordonnateur. Là, c'est la même méthode qu'à l'UMP, avec des noms proposés par Fillon et une équipe collégiale.
De fait, c'est une méthode identique qui a permis à l'UMP de trouver un accord suite à l'affrontement entre François Fillon et le député-maire de Meaux. Résultat, une direction avec de nombreuses têtes, sélectionnées de manière paritaires en fonction de leur champion.
Echaudés par le duel qui a déchiré l'UMP en novembre et décembre 2012 entre l'ancien Premier ministre et Jean-François Copé, les Jeunes populaires n'ont pas procédé depuis à l'élection de leur président comme cela aurait dû être le cas.
Parmi les noms qui pourraient figurer sur la liste, le Huffington Post évoque ceux des copéistes Jonas Haddad, Stéphane Tiki, Fabrice Durand, Sébastien Leblanc, Clément Forestier, Guillaume Blanchard et Andrea Segura. Et des fillonistes Bastien Régnier, Elsa Schalck, Pierre Liscia, Marie Astrid de Montmarin, Matthieu Dap et Sophie Fraissignes. Cette liste n'étant pour le moment pas définitive.