JOUE-LA COMME MELENCHON – Le gouvernement n’avait pas le choix, selon Michel Sapin. Même si cela lui fait "mal au cœur", le ministre de l’Economie sociale et solidaire, figure de l’aile gauche du PS, Benoît Hamon, a été obligé d’accepter l’annonce faite par le ministre du Travail : la France n’avait pas les moyens de donner un "coup de pouce" au SMIC au 1er janvier. En plus de l’augmentation mécanique indexée sur l’inflation. Une décision saluée par Jean-François Copé et dénoncée par Jean-Luc Mélenchon.
Une fois n’est pas coutume, le président de l’UDI, et ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, est sur la même ligne que le leader du Front de gauche. Invité de la matinale de France Inter, ce lundi 20 janvier, le député centriste a regretté que le gouvernement n’ait pas accordé ce coup de pouce au salaire minimum. Et fait le parallèle avec la Grande-Bretagne et l’Allemagne :
Je suis heureux de constater que les Britanniques envisagent d’augmenter le SMIC horaire en Grande-Bretagne, que l’Allemagne a mis en place un SMIC horaire.
Je pense qu’on aurait pu faire un petit coup de pouce au SMIC en France.
Jean-Louis Borloo et l’UDI, même s’ils se disent prêts à soutenir le pacte de responsabilité annoncé par François Hollande, ils ne voteront pour autant pas la confiance au gouvernement.
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