ME, MYSELF AND I - "Je ne connais pas monsieur Belaïd", avoue Jean-Luc Mélenchon. Mais c'est tout comme.
Le leader du Front de Gauche revient, dans une interview donnée à une télévision tunisienne et mise en ligne sur son blog, sur l'assassinat de l'homme politique tunisien Chokri Belaïd. "Une force de sincérité, positive, qui attire le peuple et lui semble être un point d'appui", à laquelle il n'hésite pas à se comparer:
J'ai l'impression que d'une certaine façon la même chose est arrivée dans mon pays et dont attestent mes résultats électoraux.
C'est ce que je souhaite pour le front populaire auquel je suis lié.
Jean-Luc Mélenchon a rencontré la femme du martyr lors de sa visite en Tunisie. Elle lui aurait fait "un don très précieux": des compliments de la part de son mari...
Elle m'a fait un très grand honneur en me disant que M. Belaïde a eu l'occcasion de me regarder à la télévision, et qu'il appréciait ce que je faisais.
Si bien que par-delà la mort et les distances, quelque chose, un lien, s'est créé entre nous deux.
Lié à Belaïd, mais pas seulement. L'ancien candidat à la présidentielle se voit aussi comme un représentant des peuples du monde qui se révoltent:
Je crois qu'il s'est produit partout quelque chose de profond dont je suis le symptôme.
Je me mets modestement de côté, je ne suis que le symptôme de ça... Dans notre société, le système néolibéral a perdu sa légitimité.
Modeste, vous avez dit modeste ?
Voir l'entretien de Jean-Luc Mélenchon avec Nessma TV en intégralité:
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