Jean-Marie Le Guen assume ses relations tendues avec les frondeurs et les écologistes: "Je ne suis pas une nurse"

Publié à 14h06, le 22 mars 2015 , Modifié à 14h37, le 22 mars 2015

Jean-Marie Le Guen assume ses relations tendues avec les frondeurs et les écologistes: "Je ne suis pas une nurse"
Jean-Marie Le Guen n'est pas une nurse. © FRANCOIS GUILLOT / AFP

Jean-Marie Le Guen a des relations plutôt fraîches avec les députés PS frondeurs. Pour ne pas dire tendues. Comme lorsqu'il les a qualifiés de "soi-disant socialistes" en juin, ou qu'il a dénoncé leurs "positions sectaires" en février. Le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement entretient aussi des rapports compliqués avec Cécile Duflot, notamment depuis qu'il a déclaré en novembre, lors du drame de Sivens, que l'écologiste avait "perdu le sens de l'Etat."

Une tendance au conflit que Jean-Marie Le Guen semble assumer, à en croire un indiscret publié par le JDD dimanche 22 mars. Le très-proche de Manuel Valls aurait déclaré:

 

 

Je ne suis pas dans la culture de l'évitement. Et je confirme: je ne suis pas une nurse.

Une manière de justifier ses rapports abrupts avec ceux qui contestent la ligne de gouvernement qui n'est pas sans rappeler le "je ne suis pas un bisounours" de Michel Sapin. En août 2013, le ministre des Finances - alors ministre du Travail- avait déclaré qu'il n'avait pas une vision idéalisée de la situation du pays, expliquant qu'il ne vivait pas "dans un monde de bisounours." 

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