Jean-Marie Le Pen se plaint (encore) de ne pas être assez invité dans les médias

Publié à 23h50, le 31 octobre 2013 , Modifié à 06h38, le 01 novembre 2013

Jean-Marie Le Pen se plaint (encore) de ne pas être assez invité dans les médias
(Maxppp)

Le président d'honneur du Front national s'agace de ne plus être invité sur les plateaux des télévisions. C'est ce qu'affirme Jean-Marie Le Pen dans son traditionnel "journal de bord" en vidéo. 

Aux côtés de Julien Sanchez, délégué national du FN, le leader d'extrême droite s'étonne de ne plus être l'invité des médias : 

Je ne suis plus invité absolument nulle part. Je ne sais pas par quel mystère. Parce que je suis toujours député européen, président d'honneur du Front national, président du groupe Front national à la région PACA. 

Et ce n'est pas la première fois que l'homme de 85 ans, de nouveau candidat aux européennes, entonne cette complainte. En juin déjà, comme le Lab le soulignait ici, Jean-Marie Le Pen s'attristait qu'on ne l'invite pas, contrairement à ses collègues du parti :

Je veux dire qu’on ne m’invite pas. Alors que je vois mes collègues, par exemple, sont très souvent invités.

Monsieur Collard est souvent invité, Marine est invitée, moi je ne suis pas invité. Alors que je suis parlementaire européen, mais peut-être les directeurs ne le savent pas.

Visiblement, les invitations n'ont pas suffisamment fusé à son goût depuis. 

Toujours sur le thème de la présence médiatique, et interrogé sur la popularité de Manuel Valls dans son "journal de bord", Jean-Marie Le Pen considère que ce sont les médias qui font bouger ces lignes. "Ca c'est le paraître, c'est le rôle pevers que joue les médias", assure-t-il. 

Comment ? En faisant le choix de les programmer ou pas : 

En exposant ou en surexposant telle personalité. Ou en sous-exposant telle autre. Suivez mon regard. (dit-il, pointant sa main vers lui) 

"J'ai pratiquement disparu du circuit", regrette-t-il, précisant : "mais ça reviendra". 

"Certaines personnes sont surexposées", poursuit Jean-Marie Le Pen, sans préciser s'il pense à Manuel Valls, ou à sa famille politique et Florian Philippot, par exemple, lieutenant de Marine Le Pen, avec qui les relations n'ont pas toujours été roses. Le vice-président du Front national a d'ailleurs un regard sur la télévision qui pourrait parler à Jean-Marie Le Pen. Pour celui qui a été qualifié de "stakhanoviste des chaînes d'information", "la télé rend fou … ceux qui n'y sont pas". 

 

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