Jean-Pierre Raffarin : En Chine, "la page de François Hollande est blanche"

Publié à 16h32, le 21 avril 2013 , Modifié à 16h50, le 21 avril 2013

Jean-Pierre Raffarin : En Chine, "la page de François Hollande est blanche"
Jean-Pierre Raffarin en décembre 2012. (Christophe Petit-Tesson/MaxPPP)

POINT RAFFARINADE - L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin est à la fois connu pour son amour de la Chine, et pour les formules imagées, drôles ou absconses - les "Raffarinades" - qu'il lui arrive d'employer.

Dans une interview au Journal du Dimanche publiée ce 21 avril dans la perspective du déplacement de François Hollande jeudi 25 et vendredi 26 en Chine, Jean-Pierre Raffarin a eu l'opportunité de combiner ses deux passions. Il ne s'en est pas privé.

Interrogé sur le fait que François Hollande, a contrario de Martine Aubry, également interviewée dans le JDD, ne s'est encore jamais rendu en Chine, Jean-Pierre Raffarin répond :

Cette situation présente un avantage : il n'y a pas de cicatrices douloureuses. La page de François Hollande est blanche.

Une métaphore que le sénateur (UMP) de la Vienne s'empresse de filer :

C'est moins bien qu'une page calligraphiée, mais mieux qu'une page tachée.

Allusion faite aux tensions diplomatiques qui avaient émaillées le quinquennat de Nicolas Sarkozy, notamment lorsque ce dernier avait rencontré le Dalaï-lama ? Oui et non, semble répondre Jean-Pierre Raffarin :

Au moment de la crise de 2008 liée au passage mouvementé de la flamme olympique à Paris et à la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dalaï-lama à Gdansk, les Chinois ont beaucoup douté devant les hésitations françaises.

Ensuite, Nicolas Sarkozy et Hu Jintao se sont réciproquement apprivoisés. A la fin du quinquennat, leurs relations étaient excellentes.

Une chose est sûre, avait indiqué samedi la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq, la page blanche de François Hollande ne s'écrira pas en annonçant à l'avance de gros contrats. Interrogée sur le sujet sur les ondes de France Inter, la ministre avait rétorqué :

Vous savez, le président et moi on est vraiment d'accord sur cette ligne : on promeut bien sûr l'industrie, l'économie, les entreprises françaises mais en même temps, nous ne sommes pas des voyageurs de commerce...

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