Quitter l'UMP au lendemain de l'élection de Jean-François Copé ? Mauvaise idée pour Jean-Pierre Raffarin, sénateur de la Vienne et soutien du président élu, qui explique sur LCI, ce mercredi 21 novembre, que les départs du parti risqueraient de renforcer le parti de Marine Le Pen.
Interrogé sur la place de François Fillon, battu lundi 19 novembre, il annonce d'emblée :
Je crois qu'il n'y a pas beaucoup d'avenir à l'extérieur de l'UMP.
Son argument : "l'UMP est la seule force de barrage au Front national". Il ne faut donc pas l'affaiblir par des départs.
Il prévient donc :
Tous ceux qui voudraient, à un moment ou à un autre, la quitter, finalement atteindraient un objectif contraire à ce qu’ils sont : c'est-à-dire favoriser le Front national.
Et quid du départ de Pierre Méhaignerie à l'UDI, annoncé mardi 20 novembre, et du risque d'hémorragie annoncé par Dominique Bussereau ?
Il minimise :
Non, ça se sont des opérations ponctuelles.
Pierre Méhaignerie a clairement a pris position depuis déjà très longtemps pour une situation un peu marginale dans l’UMP.
[...] Pierre Méhaignerie n’est plus parlementaire. Il a quitté le Parlement avant de quitter l’UMP.
Pour lui, les choses sont différentes.
Autre cas, celui du député du Maine-et-Loire Michel Pirron qui s'apprêterait à quitter l'UMP pour l'UDI, selon ouest-france.fr
Michel Piron lui-même dans le Maine-et-Loire s’est fait élire sous l'étiquette UMP.
[...] Quand on s’est fait élire avec une étiquette est-ce qu’on va trahir ses électeurs ?
Avant de répéter :
Et puis en plus, affaiblir l’UMP c’est renforcer le Front national.
Les républicains ont tous intérêt à une UMP forte et diverse.
> Jean-Pierre Raffarin, sur LCI :
A lire aussi :
Présidence de l'UMP : Nicolas Sarkozy et le FN, vrais vainqueurs, sur Le Lab.