L'homme d'affaire et patron de presse, Pierre Bergé, sur Twitter , avait été le premier à lier l’agression de Clément Méric, ce jeune militant de gauche attaqué par des "skinheads" selon Manuel Valls, avec la Manif pour tous et la droite, qu’il accuse d’avoir "préparé le terrain".
Ce sont ces inconscients de la #manifpourtous qui ont préparé le terrain. En s'associant avec l'extrême droite ils lui ont permis d'exister.
— Pierre Bergé (@pvgberge) 5 juin 2013
L'immonde Barjot avait promis du sang, le voilà qui éclabousse la démocratie et la République. Cette #manifpourtous se rend elle compte?
— Pierre Bergé (@pvgberge) 5 juin 2013
Ce jeudi 6 juin, c’est le patron des sénateurs écolos, Jean-Vincent Placé qui dénonce, sur i>Télé, "une extrême droitisation de la vie politique" ainsi qu’une UMP "qui était un parti républicain" - à l'imparfait donc - comme ferment d’un climat favorable à cette violence politique et physique.
"C’est évidemment dramatique. Il y a une droitisation extrême de la vie politique. On voit aujourd’hui de la violence verbale, de la violence physique dans les manifestations. Je ne veux pas incriminer quiconque car nous en sommes au début de l’enquête.
"
Et, comme Pierre Bergé, il renvoie à la "Manif pour tous", collectif des opposants au mariage homosexuel soutenu par une partie de l’UMP :
"Mais il est évident que tous ces excès, toutes ces dérives, y compris de l’UMP qui était un parti républicain et qui a abandonné la stigmatisation du Front national en disant que PS ou FN au deuxième tour, c’est la même chose...
L’idée de manifester, encore, après une loi votée, acceptée par le Conseil constitutionnel, promulguée… C’est la première fois que l’UMP va au-delà de ce qu’est la démocratie représentative et parlementaire.
Evidemment je ne les accuse pas, ce serait déplacé, mais je dis attention à l’ensemble des responsables politiques qui doivent apaiser le débat et arrêter cette violence de plus en plus réelle.
"