"Rien n’est décidé", assure encore Jérôme Cahuzac ce jeudi 16 mai dans le Parisien à propos d’une éventuelle candidature à sa succession lors de la prochaine législative partielle qui aura lieu dans sa circonscription du Lot-et-Garonne.
Un suspense qui met le Parti socialiste dans l’embarras alors que l’ancien ministre démissionnaire et mis en accusation pour blanchiment de fraude fiscale continue de lancer des signes d’une future candidature.
Le PS est d’autant plus embarrassé que, selon le Parisien, qui reste vague sur ces études d’opinions, "des sondages réalisés sur le terrain montreraient que l’UMP vire en tête, et que, en seconde position, Cahuzac supplanterait le candidat officiel socialiste". En l’occurrence, Bernard Barral, qui déclarait récemment vouloir continuer "l’œuvre de Jérôme Cahuzac".
Ce même candidat socialiste investi qui reconnait dans le quotidien :
Forcément, si Cahuzac se présente, ça me handicapera car il me piquera des voix.
L’inquiétude grandit ainsi rue de Solférino où l’on n’a également pas réussi à trouver d’accord pour une candidature commune avec EELV. Une dispersion multiple qui fait également peser le risque pour le PS d’être absent du second tour. Comme lors de la récente législative partielle dans l’Oise, rappelle Christophe Borgel, secrétaire national du PS aux élections :
Dans une élection partielle, rien n’est impossible. Tout peut arriver, l’Oise l’a montré.
De multiples raisons qui, à l’heure de la grande conférence de presse des 1 an de François Hollande, font trembler dans la majorité.