COME BACK – Constitutionnellement, Jérôme Cahuzac redevient député le 19 avril. Soit un mois après sa démission du gouvernement. Mais, pressé par une majeure partie de la classe politique de ne pas revenir sur les lieux du mensonge , l’ancien ministre du Budget hésite.
Ni François Hollande ou Jean-Marc Ayrault, ni Claude Bartolone , le président de l’Assemblée, ou Bruno Le roux, le patron des députés socialistes, ne souhaitent le voir revenir siéger sur les bancs de l’hémicycle.
Dans sa première interview depuis sa mise en examen pour blanchiment de fraude fiscale, accordée par téléphone à la Dépêche du Midi , l’ancien ministre confirme qu’il n’a pas encore arrêté son choix. Malgré les pressions.
"C'est trop tôt, je n'ai pas encore pris ma décision.
"
Mercredi, sur RTL, son suppléant, Jean-Claude Gouget, qui attendait une explication "entre quatre yeux" avec celui qui lui a permis d’entrer à l’Assemblée, assurait déjà que Jérôme Cahuzac était en phase de réflexion. Et annonçait qu’il se donnait "15 jours".