STATUT - L'ex-député PS de l'Essonne Julien Dray a souligné dimanche qu'il n'y avait "pas de statut" de première dame de France, et que Valérie Trierweiler ne pouvait pas avoir "un rôle dissocié, différent du président de la République".
Une manière pour l'ancien député socialiste de revenir à sa façon sur "l'affaire du tweet " de soutien de la compagne de François Hollande au rival de Ségolène Royal.
Julien Dray a été éjecté du siège de campagne de François Hollande par Valérie Trierweiler, quelques jours après avoir organisé ce que la droite surnomme "le dîner de cons ".
"C'est à elle de trouver son équilibre"
Sur radiorcj.info
Julien Dray était l'invité de l'émission "Forum radio J", diffusé dimanche 24 juin. L'occasion de critiquer implicitement la compagne du chef de l'État sans faire explicitement référence au tweet tant commenté de Valérie Trierweiler . Verbatim :
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D'abord ça n'existe pas le terme première dame de France. Dans la République, il y a un président de la République, point à la ligne. Après il y a une compagne qui doit trouver sa place dans ce dispositif.
C'est à elle de trouver son équilibre mais il n'y a pas de statuts et il ne peut pas y en avoir puisque vous élisez un président, vous n'élisez pas un couple présidentiel.
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Les collaborateurs, les compagnons ou la femme [du président sont] au service du président de la République, ils ne peuvent pas avoir un rôle dissocié, différent du président de la République.
Quand on parle, on doit parler au service du président de la République. Après, si on n'est pas d'accord avec le président de la République, eh bien on n'est plus ses collaborateurs et plus ses proches.
"Julien Dray a fêté ses 57 ans, samedi 28 avril, avec de nombreux socialistes, au bar-restaurant "j'Ose". La présence de DSK à une fête où était également invitée François Hollande avait beaucoup fait parler. En pleine campagne présidentielle, la droite y avait vu un "diner de cons".
Quelques jours plus tard, le 9 mai, Valérie Trierweiler avait chassé Julien Dray du siège de campagne de François Hollande . "Le sacrifice du vieux copain à la nouvelle campagne" estimait Libération , le jour de l'investiture du nouveau président.