"L'emballement médiatique" sur Nicolas Sarkozy et 2017 fait beaucoup rire Alain Juppé

Publié à 18h48, le 14 février 2013 , Modifié à 18h48, le 14 février 2013

"L'emballement médiatique" sur Nicolas Sarkozy et 2017 fait beaucoup rire Alain Juppé
Alain Juppé invité de Questions d'info le 13 février 2013 (images LCP)

LOLILOL - Alain Juppé se bidonne. Sa dernière intervention le 13 février concernant l'envie, ou non, de Nicolas Sarkozy de se présenter en 2017 a provoqué à ses yeux un "emballement médiatique" qui l'aurait "surpris". Il fait donc savoir ce jeudi aux journalistes que cela l'amuse beaucoup :

Je n'arrête pas d'en rire depuis hier

Invité de l'émission Questions d'Info sur LCP, l'ancien Premier ministre, habitué à manier l'humour et conscient de l'importance de ses déclarations, avait avancé, relancé plusieurs fois par les journalistes, qu'il "croyait sentir" une envie chez Nicolas Sarkozy de revenir. [>> une séquence rapportée ici par Le Lab]

Phrase qui a entrainé un "urgent" de la part de l'AFP, repris dans la foulée par les médias et intitulé : "Juppé affirme que Sarkozy a envie de se présenter à la présidentielle"

Voici comment Alain Juppé refait le match :

Un de vos confrères, ou une de vos consoeurs, me dit "Est-ce que vous voyez Nicolas Sarkozy ?" Je dis oui, on se téléphone souvent. "Est-ce que vous pensez qu'il a envie ?" Je dis : "oui, je pense qu'il a envie".

J'ai dit "oui je pense qu'il y pense", rien de plus.

Voilà. Et c'est devenu : Alain Juppé a annoncé la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. C'est ridicule !

Petit rappel utile : ce n'est pas la première fois qu'Alain Juppé utilise l'humour pour mieux démentir par la suite. Pour entretenir le suspense sur ses intentions sur 2017, le maire de Bordeaux a utilisé le même type de pirouette le 30 janvier avant d'affirmer le lendemain sur France Info qu'il ne s'agissait que d'une "boutade".

 

A lire également sur Le Lab :

>> Alain Juppé "croit sentir" que Nicolas Sarkozy a "envie" de se présenter en 2017

>> L'édito d'Olivier Duhamel : "Quand la souris accouche d'une montagne"

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