L'UEJF dénonce l'intrusion de l'extrême droite dans la campagne parisienne

Publié à 22h17, le 28 mai 2013 , Modifié à 22h25, le 28 mai 2013

L'UEJF dénonce l'intrusion de l'extrême droite dans la campagne parisienne
Les quatre candidats à la primaire UMP, le 27 mai. (MaxPPP)

"En restant silencieux, ils acceptent tacitement le soutien de l'extrême droite" estime l'union des étudiants juifs de France (UEJF) qui demande aux trois rivaux de Nathalie Kosciusko-Morizet pour la primaire UMP à Paris de se désolidariser clairement des attaques dont elle est victime en provenance de l'extrême droite.

Dans un communiqué, le président de l'UEJF, Jonathan Hayoun, écrit ce mardi 29 mai : 

Nous nous interrogeons sur le silence des candidats à la primaire UMP devant l’intrusion de l’extrême-droite dans cette élection. Nous attendons de leur part une prise de position claire concernant les agissements de l’extrême-droite dans cette primaire.

Une référence à la couverture de l'hebdomadaire Minute à paraître mercredi 29 mai, qui appelle à faire battre l'ancienne maire de Longjumeau, lors de la primaire UMP.

NKM avait déjà dénoncé la semaine dernière"une série de groupes extrémistes aidés par le Front national" qui voulaient troubler la primaire en s'inscrivant au scrutin.

Lors des législatives de juin 2012, l'ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy avait été placée par Marine Le Pen sur la "liste noire" des élus à faire battre.

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