UN PASSEMENT DE JAMBES, SUR LE BEAT JE FLAMBE - Vous vous souvenez du match de foot de l'équipe de l'Assemblée nationale, la très officielle Équipe de France des députés ? Remémorez-vous tout d'abord ce grand moment de sport avec notre Top 5 des moments marquants de cette rencontre du 10 septembre 2014. Bon, ce jour-là, les représentants de la nation s'étaient pris une gentille petite rouste (12-1, tout de même) de la part de l'équipe du Variétés Football Club, qui comptait dans ses rangs les illustres Robert Pirès ou Christian Karembeu, entre autres. Mais ils ne gardent pas du tout de mauvais souvenirs de cette rencontre.
Et notamment l'un des deux co-capitaines, le député socialiste Eduardo Rihan Cypel. Interrogé par So Foot, mardi 16 juin, l'élu de Seine-et-Marne revient sur son fait d'armes, cette action dont il est très fier :
"J'avais quinze kilos en trop. (…) Mais on a tenu vingt minutes sans prendre un but contre des anciens champions du monde. Et j'ai mis à l'amende Robert Pirès avec un crochet. Il me coursait, puis je suis parti à droite, et clac !
"
Une "mise à l'amende" qui nous avait échappé mais qui nous rappelle évidemment ce titre incontournable de Doc Gynéco :
D'ailleurs, le champion du monde 98 Robert Pirès semble occuper une bonne place dans les souvenirs des joueurs de l'équipe des parlementaires. L'autre co-capitaine, Régis Juanico (PS), partage également les siens auprès de So Foot. Lui, il était gardien de but ce jour-là. Et il avait donc pris quelques buts dans les valoches. Mais il rappelle surtout qu'il avait réussi à "détourner une frappe puissante de Pirès" :
"J'ai pris huit buts, puis mon remplaçant est entré pour la fin du match et il en a pris quatre en dix minutes. Mais j'ai détourné une frappe puissante de Pirès. Ces gars ont de bons restes.
"
Au Lab à l'époque, on avait plutôt repéré... un but marqué contre lui par Robert Pirès, ce qui lui avait d'ailleurs valu les critiques des commentateurs du match, qui lui reprochaient son placement approximatif :
Et puis au-delà de l'aspect "sportif" de l'événement, les deux hommes trouvent aussi des avantages politiques à l'existence de cette équipe de foot parlementaire, qui doit jouer deux nouvelles fois en ce mois de juin et met en avant un aspect caritatif. Régis Juanico explique ainsi :
"Le fait de partager des vestiaires, ça rapproche. Éric Woerth par exemple, j'avais fait partie de ceux qui l'avaient mis sous le feu des questions au moment de ses affaires. Depuis, on a appris à se connaître sous un autre angle, en short et en maillot.
"
Eduardo Rihan Cypel, lui, y voit une façon de dépasser les clivages partisans :
"Quand on porte le maillot de l'équipe de France, il n'y a plus de gauche ou de droite.
"
À quand une séance à l'assemblée "en short et en maillot" ?