Jean-Marie Le Pen estime que sa mise à l'écart a causé "l'écroulement" du FN aux élections municipales partielles

Publié à 17h41, le 16 juin 2015 , Modifié à 17h41, le 16 juin 2015

Jean-Marie Le Pen estime que sa mise à l'écart a causé "l'écroulement" du FN aux élections municipales partielles
Jean-Marie Le Pen, la tête haute © JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

EH OUAIS - D'une part, il y a un peu plus d'un mois, Jean-Marie Le Pen se voyait privé de son statut d'adhérent du FN, qui devrait également supprimer la fonction de président d'honneur du parti qu'il occupait depuis 2011. D'autre part, le week-end dernier, le FN ne parvenait à se qualifier au second tour que pour une seule des cinq élections municipales partielles organisées. Faut-il y voir un lien de cause à effet ? Pour Jean-Marie Le Pen, cela ne fait aucun doute.

Mardi 16 juin, celui-dont-la-parole-ne-devrait-plus-engager-le-FN a ainsi tweeté sa lecture de ces résultats électoraux :

Voilà : fallait pas le virer. L'eurodéputé frontiste (mais écarté du tout nouveau groupe au Parlement européen) ajoute à son tweet la citation biblique (Ancien Testament) et hebraïque, issue du livre de Daniel, "Mane, thecel, phares". Traduit de l'hébreu en français, ça donne :

 

"

Compté, pesé, divisé.

"

Selon l'interprétation du "prophète" Daniel rapportée par ces écrits religieux, il faut en comprendre ceci :

 

"

Tes jours sont comptés ; tu as été trouvé trop léger dans la balance ; ton royaume sera partagé.

"

Une sortie à ajouter à la liste des innombrables attaques de l'ancien président d'honneur du FN contre sa présidente de fille, donc.

Pour en revenir aux élections auxquelles fait référence Jean-Marie Le Pen, le parti qu'il a fondé il y a plus de quarante ans s'est qualifié pour une quadrangulaire à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) avec 16,83% des voix. Il a en revanche échoué à passer le premier tour à Thionville (Moselle), avec 8,71% des voix. En 2014, le candidat frontiste s'était pourtant hissé dans une triangulaire dans cette municipalité avec 14,03% au premier tour. Le parti d'extrême droite sera également absent des seconds tours à Puteaux, Clichy et Asnières, trois villes des Hauts-de-Seine.

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