La marque de jambon Aoste regrette le manque de second degré d’une députée socialiste choquée par sa dernière pub

Publié à 11h46, le 10 septembre 2013 , Modifié à 11h47, le 10 septembre 2013

La marque de jambon Aoste regrette le manque de second degré d’une députée socialiste choquée par sa dernière pub
Capture d'écran du tweet énervé de la députée PS Anne-Yvonne Le Dain

LA PUB EST-ELLE SOLUBLE DANS LA POLITIQUE ? - Multiplier les références à la Résistance pour vendre du jambon fumé ? C’était du "second degré" et de "l’autodérision", rien de plus. Et, madame la députée, vous seriez bien avisée d’en prendre une bonne dose – mais ça, on ne peut pas vous l’écrire directement, alors on ne fait que le sous-entendre.

Voilà, en résumé, la réaction de la marque Aoste, sollicitée par le Lab, après les attaques contre sa dernière campagne télé, formulées lundi 9 septembre par la députée socialiste de l’Hérault Anne-Yvonne Le Dain, députée socialiste de l’Hérault.

"Choquée" par un spot d'un peu plus de deux minutes, dans sa version longue, qui surfe sur tous les codes de la résistance, la députée avait qualifié le spot de la marque "d'indécente".

La réponse d’Aoste qui, on le devine, n’a pas franchement envie de rentrer en conflit ouvert avec une parlementaire, est un modèle de retenue … où l’essentiel se joue entre les lignes. 

La marque écrit ainsi au Lab :

Le second degré et l’autodérision de la campagne font partie des choix créatifs de l’agence, choix qui, aux vues de nombreuses réactions positives, semblent être bien comprises par le public. 

Sous-entendu : madame la député, vous n'avez pas compris notre second degré et notre autodérision ... et vous nous cherchez des poux alors que tout le monde comprend bien qu’il s’agit d’humour.

Aoste poursuit : 

La notion de bon goût étant subjective, l’objectif de cette campagne est de faire sourire en rendant hommage à la tradition du raffinement à la française.

Alors là, on avoue, on a un peu plus séché, et l'on n’a pas bien compris le rapport entre le début et la fin de la phrase.

Du rab sur le Lab

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