Ce qu'il faut retenir de la première séance de questions au gouvernement

Publié à 15h29, le 11 juillet 2012 , Modifié à 22h41, le 11 juillet 2012

Ce qu'il faut retenir de la première séance de questions au gouvernement

SYNTHÈSE - Jean-Marc Ayrault au taquet, "Super Montebourg" menaçant contre le patron de Sanofi et l'annonce d'un Grenelle de l'environnement avant la fin de l'été. Voilà ce que Le Lab a retenu de la première séance au gouvernement de la XIV ème législature.

Nous avons aussi sélectionné quelques photos sur les bancs de l'opposition et du gouvernement.

  1. La première séance de questions au gouvernement

    Sur lcp.fr

    Retransmises en direct de l’hémicycle chaque mardi et mercredi par LCP, les séances des Questions au Gouvernement permettent depuis 1974 aux députés de la majorité et de l’opposition d’interroger les ministres sur l’actualité.

    A retenir pour cette première séance de questions au gouvernement : 

    > Jean-Marc Ayrault au taquet

    Le premier ministre s'est montré offensif face aux députés de l'opposition en déclarant notamment :

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    Je dois vous dire que je suis très surpris de constater depuis quelques jours à quel point l'opposition est désemparée, mais je le comprends, d'une certaine façon. Quand on a été sanctionné avec une telle sévérité, il est difficile de s'en remettre spontanément.

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    Ou encore :

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    Dans votre lutte pour le pouvoir -je veux dire à la tête de l'UMP-, je vous souhaite bon courage, mais là n'est pas l'essentiel.

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    Puis, après avoir évoqué la vague de plans sociaux à venir, Jean-Marc Ayrault conclut :

    "

    Voilà la réalité, alors qu'on ne nous fasse pas, de grâce, la leçon!

    "

    > Les menaces de Montebourg sur le dossier Sanofi

    "

    Notre gouvernement n'acceptera pas autre chose qu'un accord sur les restructurations, car nous n'ignorons pas la nécessité dans la compétition mondiale d'une adaptation nécessaire au marché, au besoin, à la compétition, mais cela doit se faire dans l'accord des organisations syndicales.

    "

    a indiqué Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif.

    Interrogé par le député (SRC) Christophe Borgel sur l'impact de cette réorganisation, notamment pour le site de Toulouse (où l'intersyndicale a appelé à un arrêt de travail jeudi), M. Montebourg a menacé de "prendre les décisions qui s'imposent si le groupe Sanofi poursuivait outre", sans toutefois préciser quelles seraient ces mesures de rétorsion envers le groupe privé.

    Le ministre a précisé qu'il avait reçu le président de Sanofi et son directeur général pour évoquer le sujet, ajoutant que, compte tenu de ses bonnes performances financières, le groupe "ne devra pas procéder à des destructions d'emplois".

    Le groupe pharmaceutique, qui emploie environ 28.000 personnes en France, avait annoncé la semaine dernière, lors d'un comité de groupe, une réorganisation dans la recherche, la production de vaccins et les fonctions support et doit légalement faire la même annonce jeudi au comité central d'entreprise des établissements de recherche (Chilly, Vitry-sur-Seine, Montpellier Toulouse et Strasbourg). 

     > Un "grenelle de l'environnement""avant le 15 septembre"

    La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, a confirmé mercredi que le nouveau gouvernement organiserait son "Grenelle de l'environnement" sur le modèle de la "grande conférence sociale" qui s'est tenue lundi et mardi à Paris.

    Cette "conférence environnementale" se tiendra "avant le 15 septembre avec tous ceux qui avaient été les parties prenantes (...) du Grenelle de l'environnement" a ajouté la ministre lors des questions au gouvernement. 

    Elle fixera les modalités du "grand débat national et citoyen sur la transition énergétique" promis par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, dont l'objectif est d'aboutir à une loi de programmation début 2013. 

    Sinon, sur les bancs du gouvernement :

    Yamina Benguigui, ministre déléguée chargée de la francophonie, écoute :

    Michèle Delaunay, ministre déléguée aux personnes agées, envoie des regards courroucés

    Delphine Batho a toujours son écharpe bleue :

    Arnaud Montebourg défend sa méthode Montebourg-pif  contre les patrons qui veulent licencier :

    Marisol Touraine défend sa décision de "suspendre pour six mois" les naissances dans une maternité en réponse à une question de Alain Tourret, député PRG du Calvados. 

    Marisol Touraine répond vigoureusemet à une question du député UMP Eric Woerth en commenaçnt par dire "les bras m'en tombent!"

    Sur les bancs de l'opposition :

    Xavier Bertrand papote

    Nathalie Kosciusko-Morizet regarde, seule sur son banc :

    Jean-Louis Borloo mordille son stylo :

    François Fillon sent les cheveux de Valérie Pécresse (photo publiée sur Twitter par @salam93 )

     

    Christian Jacob, chef du groupe UMP, discute avec Jean-François Copé, (photo ci-dessous, en haut, à gauche) juste au dessus de Bernard Accoyer, ancien président de l'Assemblée et François Baroin.

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