A 85 ans, Jean-Marie Le Pen repart en campagne. Pour les européennes, élections où il sera candidat, mais également pour les municipales où le président d'honneur du Front national va appuyer certaines candidatures en se montrant aux côtés des prétendants.
Dans son journal de bord en vidéo, le leader d'extrême droite détaille son programme, très majoritairement dans le grand sud-est.
Le 10 en Isère, le 11 dans le Rhône, le 12 dans le Lot-et-Garonne, le 17 à Toulon, le 18 à Nice, le 19 à Marseille, le 25 à Aix-en-Provence, le 31 en Avignon.
Une région dans laquelle il sera d'ailleurs candidat aux européennes, en juin prochain.
"Vous êtes un peu partout en France ces prochaines semaines", sourit son partenaire de jeu, Julien Sanchez, délégué national du FN qui le présente comme une tournée. "Quelle santé", souligne-t-il.
"J'ai la faiblesse de penser que si Dieu me prête vie (jusque-là, ndlr), je serai encore candidat", disait Jean-Marie Le Pen au moment de sa déclaration de candidature aux européennes, en décembre 2012. Lui a toujours repoussé l'idée d'une retraite.
"Il n'y a pas d'âge pour les braves (...) je suis encore en mesure d'assumer cette responsabilité et de tirer une liste avec efficacité", défendait-il plus tard sur Europe 1.
[BONUS-TRACK]
Jean-Marie Le Pen revient également sur l'affaire du jeune Antoine, tué dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Le FN, via son candidat à la mairie de Paris, avait rendu hommage au jeune homme le 3 janvier.
Pour Jean-Marie Le Pen, "les actions engagées par les voyous sont de plus en plus servies par des armes, des couteaux". Ce qui fait dire au président d'honneur du FN que les gens agressés "devraient pouvoir se servir d'un pistolet".
Il n'y a absolument aucune raison qu'ils attendent d'avoir la gorge tranchée, avant d'abattre leurs agresseurs. Il faut réviser les règles de la légitime défense, faut de quoi nous serons livrés comme des moutons à l'égorgement des assassins.