Le cas Depardieu a beaucoup fait parler au gouvernement. Jusqu’à son sommet, avec la sortie de Jean-Marc Ayrault jugeant "minable" l’attitude de l’acteur.
Lors du séminaire gouvernemental du 4 janvier, dont le Canard Enchaîné rapporte de nombreuses déclarations, Jérôme Cahuzac, qui n’a "jamais cru" en la lutte des classes, se fend d’une charge violente à l’encontre du plus célèbre des Français à passeport russe.
D’après l’hebdomadaire satirique, le ministre du Budget n’a pas manqué de souligner les multiples compromissions de Gérard Depardieu avec des dictateurs.
Ainsi aurait-il confié, selon le Canard Enchaîné :
Il faudrait peut-être rappeler qu’il a été cul et chemise avec Khalifa, cet homme d’affaires algérien qui blanchissait l’argent des militaires algériens en France.
Il a été l’ami de Fidel Castro et de Chavez.
Et maintenant, c’est Poutine !
Et celui qui a porté la contradiction à Jean-Luc Mélenchon – un soutien d’Hugo Chavez – dans Mots Croisés de conclure :
Qu’on arrête de nous raconter n’importe quoi et de faire passer Depardieu pour une victime du fisc français.