Le Parti de gauche lance un kit militant pro-Chavez

Publié à 13h07, le 01 octobre 2012 , Modifié à 14h27, le 01 octobre 2012

Le Parti de gauche lance un kit militant pro-Chavez
Kit militant du Parti de gauche pour soutenir Hugo Chavez. (Capture d'écran)

INTERNATIONAL – Le Parti de gauche, de Jean-Luc Mélenchon, a mis en ligne un kit militant spécial "élections vénézuéliennes", intitulé "Pourquoi la victoire de Chavez est aussi la nôtre", pour soutenir le controversé président vénézuélien. 

Qualifié en avril dernier par le Figaro de "petit Chavez à la française", Jean-Luc Mélenchon ne devrait pas s’indigner d’une telle comparaison.

Après avoir passé son été au Venezuela – et avoir rencontré le président Chavez -, le président du Parti de gauche a mis en ligne sur son site internet un kit militant de soutien au chef d’Etat vénézuélien, en pleine campagne présidentielle. 

Pour cette élection, dont le premier tour a lieu le 7 octobre, le PG a envoyé à Caracas une délégation composée de trois dirigeants du parti : François Delapierre, Alexis Corbière ou encore Corinne Morel-Darleux.

Intitulé "Pourquoi la victoire de Chavez est aussi la nôtre !", ce dossier d’une quinzaine de pages donne des arguments pour soutenir et défendre l’action du chef d’Etat sud-américain, au pouvoir depuis 1999. Il devrait être le premier d’une série "qui sera faite pour alimenter notre pensée internationaliste".

Rédigé par "la commission internationale Amérique Latine du parti de Gauche", et piloté par Eduardo Meneses, ce kit doit permettre aux militants "d’argumenter les raisons pour lesquelles nous espérons la victoire du président Hugo Chavez, qui signifierait une grande victoire pour le peuple latino-américain."

Et les auteurs, d’ajouter en introduction : "Nous souhaitons par le présent travail fournir des informations capables de contrebalancer la propagande de l’oligarchie latino-américaine et états-unienne concernant le Venezuela."

Le document s’achève par un appel à la vigilance :

"Cependant la droite a commencé à mettre en place un dispositif post-électoral de déstabilisation du gouvernement.

Le danger d’une tentative de coup d’Etat est réel, comme nous l’avons vu récemment en Honduras et au Paraguay."

 

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