L’aveu de Jean-François Copé : ses chances de remporter la primaire de la droite sont minimes

Publié à 11h37, le 20 mars 2016 , Modifié à 11h49, le 20 mars 2016

L’aveu de Jean-François Copé : ses chances de remporter la primaire de la droite sont minimes

J’AVOUE TOUT - Jean François Copé président de la République, ce n’est pas pour demain. Cette analyse fine est signée… Jean-François Copé. L’homme qui souffle tous les ans ses bougies d’anniversaire sur un gâteau en forme de Palais de l’Elysée reconnaît "devant des visiteurs", selon des propos rapportés dimanche 20 mars par Le Parisien-Aujourd’hui en France , qu’il ne remportera probablement pas l’élection présidentielle de 2017 :

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J’ai conscience que mes chances sont minimes.

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Si le député de Seine-et-Marne se présente quand même, ce serait moins par choix que par nécessité. Sans candidature, Jean-François Copé, aujourd’hui à 3% dans les sondages, pense qu’il aurait bien du mal à exister au sein de sa famille politique. Donc, pour ne pas tomber dans l’oubli, il confie :

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Mais je suis obligé d’y aller, je ne vais tout de même pas rester à quai et laisser passer les trains.

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Ce que Jean-François Copé concède à mots couverts, certains caciques de Les Républicains l’expriment plus clairement. Comme ce cadre du parti resté anonyme qui explique les motivations de l’ex-patron de l’UMP, écarté suite au scandale Bygmalion :

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Il cherche une réhabilitation. Cette campagne doit lui permettre de tourner la page Bygmalion auprès de l’opinion. C’est la primaire comme un lave-linge.

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Considérée comme un instrument nécessaire à la victoire de la droite en 2017, la primaire pourrait finalement avoir une utilité annexe : devenir la machine à laver les ambitions politiques de Jean-François Copé.

Du rab sur le Lab

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