Lavrilleux, l'homme de Copé passé de l'ombre à la lumière

Publié à 18h08, le 30 novembre 2012 , Modifié à 20h05, le 30 novembre 2012

Lavrilleux, l'homme de Copé passé de l'ombre à la lumière
Jérôme Lavrilleux, en 2012. (Maxppp)

SHADOW MAN - C'est l'homme de l'ombre de Jean-François Copé. Jérôme Lavrilleux, son directeur de cabinet, est passé des coulisses au devant de la scène avec le psychodrame de l'UMP ; Le Lab le relevait le 22 novembre. 

L'homme intrigue. Depuis le 18 novembre, les portraits de lui se multiplient (Marianne, FranceTVinfo). Dernier en date, celui du Parisien Magazine, dans son édition du vendredi 30 novembre.  

En plus des infos classiques (son âge, 43 ans, son parcours professionnel) Le Lab a relevé une foule d'anecdotes qui illustrent la relation qu'entretient le directeur de cabinet avec le président proclamé de l'UMP. 

> Il ne sort pas des grandes écoles

Jérôme Lavrilleux est diplômé d'un BTS en commerce international.

> Sa relation avec Copé est quasi-fusionnelle

Le magazine cite un élu filloniste qui résume ainsi la relation entre les deux hommes : 

Jean-François Copé est incapable de se passer de lui, il est Lavrilleux-dépendant.

> Il vouvoie Copé

Jérôme Lavrilleux vouvoie Jean-François Copé. les deux hommes travaillent ensemble depuis au moins 2004, lorsque le premier était directeur de cabinet à la mairie du second. 

Le 22 novembre lors du grand déballage du camp Copé, c'est lui qui était face aux caméras. 

Quelques minutes avant, d'après Le Parisien Magazine qui rapporte les propos d'un élu filloniste, Jean-François Copé lui glisse, en guise d'encouragement :

Vous ferez ça très bien. Vous avez toute ma confiance.

Le Parisien Magazine le décrit comme un homme passionné de politique, adepte de la série A la Maison Blanche et bête noire de François Fillon qui le qualifie, en privé, de simple "salarié de l'UMP." 

Enfin, last but not least, sur la photo qui illustre l'article, on voit distinctement une photo de Jean-François Copé glissé sous la coque de protection d'un des téléphones de Jérôme Lavrilleux :

Du rab sur le Lab

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