HE IS BACK - Son compte était inactif depuis le 18 mai 2012. Ce 1er janvier 2014, François Hollande revient sur Twitter. C’est avec un message dans lequel le chef de l’Etat se réjouit du retour du père Georges, libéré le 31 décembre après avoir été retenu en otage au Cameroun .
Joie d'accueillir le père Georges, rayonnant de générosité. Mais six compatriotes sont encore retenus en otage. Nous ne les oublions pas.
— François Hollande (@fhollande) 1 Janvier 2014
Pour être plus précis, ce n'est pas depuis un smartphone, dont François Hollande est pourtant très friand, mais depuis un bon vieil ordinateur, que le message a été posté.
Le message est également reproduit, exactement à l'identique, sur la page facebook "francoishollande.fr", une page "aimée" par un peu moins de 500.000 personnes et qui était elle aussi en sommeil depuis mai 2012.
Le message posté ce 1er janvier 2014 avait été "liké"à plus de 1.000 reprises 30 minutes après sa publication :
Post by François Hollande .
Les commentaires, chez les "abonnés" de la page Facebook, était partagés : des critiques, violentes ... mais pondérées par des messages appelant au respect de la fonction présidentielle.
Exemple en une succession de deux commentaires consécutifs :
Interrogé par le Lab , lors de sa conférence de presse semestrielle, le 16 mai 2013, sur son non-usage de Twitter le chef de l'Etat avait utilisé l'humour et la légèreté pour zapper la question.
"Quelle question ! Aurais-je manqué d’esprit de décision ? Serait-ce la preuve de mes mauvais sondages ? Je n’aurais pas twitté comme il convenait, ou twitté du tout ? Ecoutez, je vais réfléchir à votre proposition. Et vous verrez au premier tweet si j’ai changé d’attitude. Mais je respecte parfaitement tous ceux qui utilisent ce moyen de communication. Je préférais avoir une conversation plus directe avec vous .
"
Voici la vidéo de cette question :
Contrairement à Barack Obama, David Cameron, ou au pape Francois, le chef de l'État français n'utilisait pas, jusqu'à ce 1er janvier 2014, Twitter en son nom.
Sébastien Tronche et Antoine Bayet