Il a plusieurs casquettes. Dont celles de patron du Figaro et de sénateur UMP. Et, comme chaque année, Serge Dassault signe un édito dans son quotidien. Un édito très politique sobrement titré "les vœux de Serge Dassault".
Dans l’opus 2014 de ses vœux, le sénateur UMP de l’Essonne dresse un sombre tableau économique de la France et de la dette "qui, au train où vont les choses, atteindra bientôt 100% de notre PIB !". "C’est pourquoi il est indispensable que la France réduise, au plus vite, ses dépenses et ses impôts", écrit-il avant de livrer ses préconisations.
Marotte de la droite, les 35 heures sont une nouvelle fois dans le viseur de Serge Dassault. "Il existe une façon simple de réduire la dépense publique", assure-t-il :
C’est de revenir, sans finasser ni tourner autour du pot, à une durée légale du travail de 39 heures payées 35.
Le patron du Figaro veut également en finir avec les niches fiscales, "même si cela ne doit pas faire plaisir à ceux qui en bénéficient" :
Un grand nombre de niches fiscales ou sociales privent le gouvernement de plusieurs dizaines de milliards de recettes par an. (…) On doit les supprimer, pour éviter le pire.
Dans un éditorial semblable, le 2 janvier 2012, Serge Dassault avait provoqué un tollé en expliquant alors que pour l’année 2012 soit bonne, il fallait voter pour Nicolas Sarkozy.