Le député Gilbert Collard retrouve sa robe d'avocat pour le procès en appel du meurtre du petit Valentin

Publié à 10h19, le 11 novembre 2013 , Modifié à 10h25, le 11 novembre 2013

Le député Gilbert Collard retrouve sa robe d'avocat pour le procès en appel du meurtre du petit Valentin
Gilbert Collard sur France 2 le 9 octobre 2013 (image France 2).

Député depuis juin 2012, Gilbert Collard a l'habitude de reprendre ses interlocuteurs lorsqu'ils le qualifient "d'ancien avocat". L'élu Rassemblement bleu Marine du Gard n'a pas abandonné sa profession d'origine. Et ce sera d'autant plus vrai à partir du 12 novembre.

Comme le souligne Le Figaro ce lundi, Gilbert Collard remet sa robe d'avocat pour défendre de nouveau la famille de Valentin, un petit garçon sauvagement assassiné en 2008 dans l'Ain. Ses agresseurs, Stéphane Moitoiret et Noëlla Hego, ont été condamnés respectivement à la perpétuité et à 18 ans de réclusion lors du premier procès.

C'est leur procès en appel qui se joue à partir de mardi et jusqu'au 22 novembre à la cour d'assises du Rhône. Avec une grande question de politique pénale : les fous peuvent-ils être condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour leurs crimes ? Lors du premier procès, les experts s'étaient en effet déchirés sur la responsabilité pénale de Stéphane Moitoiret, décrit comme un "handicapé mental" par son avocat.

Comme le précise Le Figaro, un parlementaire peut plaider dans ce type d'affaires, la loi n'y voyant pas de conflit d'intérêts. Il ne pourrait en revanche pas intervenir dans un dossier où l'Etat serait mis en cause. La loi sur la transparence adoptée définitivement en septembre n'a pas modifié ce point, même s'il était envisagé au départ d'allonger la liste des incompatibilités parlementaires.

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