Député PS, donc membre de la majorité, Pascal Cherki n’a pas sa langue dans sa poche. Même quand il s’agit de ses camarades. Après avoir critiqué François Hollande, qualifié de "conseiller général de canton" , ce qui lui a valu de s’attirer les foudres de son camp , le député et maire du XIVe arrondissement de Paris a récidivé. Avant de se raviser et de supprimer son message.
Après le limogeage de Delphine Batho du ministère de l’Ecologie, Pascal Cherki s’est ainsi étonné, sur Twitter, de la différence de traitement infligée par l’exécutif entre Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde mis en examen dans l’affaire Tapie et toujours président de France Télécom, et la désormais ancienne ministre.
Une "curiosité" selon lui dans le cadre de la "République exemplaire" vantée par François Hollande depuis sa campagne élyséenne. Un tweet supprimé quelques minutes plus tard mais dont le Lab avait fait une capture.
Ainsi écrivait-il :
Mardi, jour du limogeage de l’ex ministre de l’Ecologie, Pascal Cherki s'était déjà fendu d'un tweet de soutien à Delphine Batho, soulignant qu'elle n'est pas "une énarque formatée". C’est désormais le seul message sur ce sujet qui figure sur son compte Twitter.
Delphine Batho est une femme de convictions, une militante sortie du rang et non une énarque formatée. Elle paie le prix de sa franchise. — Pascal Cherki (@pascalcherki) July 2, 2013
Edit :Le Lab avait publié un premier article sur cette sortie de Pascal Cherki avant que le député ne supprime son tweet. Nous avons depuis supprimé ce premier article.