QUESTION ECRITE - Il veut en savoir plus sur la présence numérique de Valérie Trierweiler sur Elysee.fr. Un député UMP a ainsi posé deux questions écrites au Premier ministre sur le sujet.
Car, oui, Valérie Trierweiler est présente sur le site nouvelle mouture de la présidence de la République, comme elle l’avait d’ailleurs elle-même annoncé mi-novembre après en avoir disparu, un temps, en juin.
Sur la page qui lui est consacrée, Valérie Trierweiler est présentée comme journaliste, toujours en activité. Les contenus y sont régulièrement mis à jour et des photos ajoutées. Le tout sur une URL fixe : www.elysee.fr/valerie-trierweiler.
Le 12 mars, deux questions écrites, repérées par PCInpact, ont été publiées au Journal Officiel à ce sujet.
Signées par le député UMP Guillaume Larrivé, proche de Brice Hortefeux et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy pour les affaires juridiques et institutionnelles à la présidence de la République, ces deux questions interpellent le Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Il lui est tout d’abord demandé au nom de quels textes la Première Dame bénéficie d’une présence en ligne sur le site du chef de l’Etat :
M. Guillaume Larrivé interroge M. le Premier ministre sur le site internet officiel http://www.elysee.fr/valerie-trierweiler.
Il lui demande de bien vouloir préciser en vertu de quel texte - constitutionnel, législatif ou réglementaire - la compagne du Président de la République bénéficie ainsi d'un site internet présentant une biographie et des portraits photographiques.
Dans sa deuxième question, l’élu UMP s’interroge sur les moyens alloués pour Valérie Trierweiler et combien elle "coûte" aux finances de l’Etat :
M. Guillaume Larrivé interroge M. le Premier ministre sur le coût, pour les finances de l'État, des collaborateurs affectés au service de Madame Valérie Trierweiler, compagne du Président de la République, faisant l'objet d'un site internet officielà l'adresse http://www.elysee.fr/valerie-trierweiler. Il lui prie de bien vouloir lui indiquer le nombre, le statut et le montant de la rémunération de ces agents.
C’est également par une question écrite au gouvernement que l’UMP, via le député Olivier Marleix, s’était interrogé sur les vœux de François Hollande à Tulle.