Le jour où Nicolas Sarkozy a renoncé au 20 heures... après avoir lu un article de Libération

Publié à 16h56, le 28 mars 2013 , Modifié à 16h56, le 28 mars 2013

Le jour où Nicolas Sarkozy a renoncé au 20 heures... après avoir lu un article de Libération
Nicolas Sarkozy à Paris, le 25 mars 2013 (Maxppp).

Son 20 heures, il le voulait. Jeudi 21 mars, après sa mise en examen par le juge Gentil, Nicolas Sarkozy est excédé. Alors qu'il rentre de Bordeaux, il fait savoir à ses proches qu'il souhaite parler. Aux Français, directement. Et donc à la télévision. 

Mais comme le racontent Le Nouvel Observateur et Paris Match datés du 28 mars, Nicolas Sarkozy s'est laissé convaincre de ne pas y aller par son entourage. Un constat finit surtout de convaincre Nicolas Sarkozy : les médias français ne sont pas aussi cruels que ce à quoi il s'attendait.

C'est ce que raconte Brice Hortefeux, très proche de l'ancien président, au Nouvel Observateur. Le commentaire d'Alain Duhamel le lendemain de la mise en examen par exemple. Et en particulier celui de Libération, un journal de gauche "qui n'est pas précisément acquis à la cause de l'ancien président", comme l'écrit Le Nouvel Observateur.

L'hebdomadaire raconte :

Le spécialiste des affaires de "Libé" expliquait que 'Sarkokzy devrait être logiquement mis en cause pour le financement de sa campagne de 2007, mais les faits sont prescrits au bout de trois ans. L'abus de faiblesse permet de contourner l'obstacle.

Cet article, le voici. Intitulé "l'abus ne fait pas le moine", il est effectivement signé Renaud Lecadre, journaliste d'investigation du quotidien.

Nicolas Sarkozy et ses proches ne s'attendaient pas à autant de clémence de la part du journal et du reste des médias. Brice Hortefeux confirme au Nouvel Observateur :

Au vu des commentaires des éditorialistes, il (Nicolas Sarkozy, NDLR) a considéré que les médias avaient compris la faiblesse de l'argumentation du juge.

C'est finalement sur Facebook que Nicolas Sarkozy choisira de s'exprimer. Sans contradicteur. Il y dénonce notamment "une mise en examen injuste et infondée". 

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