ALERTE LAPSUS - Invité de la matinale de France 2 ce 5 avril, Michel Sapin a longuement insisté sur la faute "personnelle" commise par Jérôme Cahuzac, faute qui n'engage en rien le gouvernement selon lui :
C’est un homme qui est en cause, c’est cet homme-làà qui la justice demande des comptes. Le gouvernement, lui, est au travail. (…) Il est mis en cause pour un comportement personnel.
Et alors qu'on lui demande s'il était possible pour François Hollande de ne pas être au courant de l'existence de ce compte à l'étranger, le lapsus lourd de sens tombe :
Personne ne savait. Ce qui compte pour François Hollande c’est que les institutions fassent librement, clairement, précisément leur travail. Et c’est ce qui est en train de se passer avec une justice saisie extrêmement rapidement, des décisions prises par le président extrêmement rapidement.
Dehors pour un ministre qui a commis des fautes irréprochables… heu pardon ! Impardonnables !
>> Un passage à voir en cliquant ci-dessous, à partir de 5.50 :
Michel Sapin n'est pas le premier a faire un lapsus sur l'affaire Cahuzac. La veille, lors du JT de France 2, c'est la langue de Manuel Valls qui a fourché :
Il y a aujourd'hui des gens qui souffrent de la violence économique, de la violence de la délinquance et ce sont ces gens là qui regardent ce spectacle où l'argent envahit tout et où il y a des ministres qui ont trahi ... Un ministre qui a trahi la parole qui était la sienne devant le président de la République et devant le peuple français.