FLASHBACK - Roselyne Bachelot révèle, dans son ouvrage A feu et à sang, que l’ancien président de la République présentait, en 2002, des "symptômes […] de vulnérabilité", et qu’il était "affaibli, voire amoindri".
"Lionel Jospin avait dit […] des choses que ceux qui approchaient Jacques Chirac, voyaient nettement", assure même Roselyne Bachelot, porte-parole de campagne de Jacques Chirac en 2002, en référence à un "off" resté célèbre du candidat socialiste d’alors, qui décrivait un Chirac "fatigué, vieilli, victime de l’usure".
"Les petits détails qui avaient changé..."
Sur dailymotion.com
Dans son ouvrage A feu et à sang, Roselyne Bachelot livre des informations sur les coulisses de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, dont nous vous avons déjà parlé ici.
Mais pas que.
Celle qui a renoncé à une candidature aux législatives en 2012 propose également quelques lignes qui sont un véritable saut dans le passé.
En l'occurence en 2002, avec un retour sur la campagne présidentielle de Jacques Chirac, dont elle était alors la porte-parole.
Roselyne Bachelot évoque même, au sujet de ces révélations, un "secret bien […] lourd".
Voilà la teneur des écrits de Roselyne Bachelot :
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Jacques Chirac était "affaibli, voire amoindri" présentant les "symptômes" d’une "vulnérabilité", inspirant une "inquiétude [à] ceux qui étaient dans la confidence".
"Et l'ancienne porte-parole de campagne de poursuivre :
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"J'ai constaté les petits détails qui avaient changé dans le comportement de Jacques Chirac [...] qui n'autorisait jamais plus de spontanéité ou d'improvisation."
"Cela dure en tout quatre petites pages, et, évidemment, cela fait naître un parallèle avec un off passé à la postérité, prononcé par le rival d’alors de Jacques Chirac, Lionel Jospin, au retour d’un avion le ramenant de La Réunion :
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Jacques est "fatigué, vieilli, victime de l’usure"
"Alors, Lionel Jospin avait-il raison avant les autres ?
Réponse de Roselyne Bachelot, appelée à réagir sur ce point, le 20 juin, sur France Inte r :
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"Lionel Jospin avait dit avec une impudeur étonnante […] des choses que ceux qui approchaient Jacques Chirac, voyaient nettement."
"Elle commente encore sa démarche, qu’elle présente comme guidée par la "pudeur" et "la tendresse" :