C'est un long exercice de contrition de Philippe Martin, ministre de l'Écologie à lire ce samedi 14 septembre dans les colonnes du Parisien et de Libération.
Lors d'un déjeuner, vendredi midi, avec des journalistes dont celui de Libération (article payant), le ministre gaffeur reconnait ses torts :
Quand j'étais député, je pestais contre les couacs du gouvernement. Alors aujourd'hui, je suis peiné et en colère.
Mais aussi qu'il a changé d'avis. Au début du mois d'août, peu après avoir remplacé Delphine Batho, il se sentait "un peu" intouchable comme Omar Sy. Ce n'est plus le cas :
En termes de communication, j'ai une marge de progression. Je n'ai pas été bon, mais j'ai une qualité, je suis lucide. Je veux durer, mais je ne suis pas Omar Sy. Je ne suis pas intouchable.
Autre citation dé-so-lée dans les colonnes du Parisien (article payant) :
A deux reprises, j'ai participé à quelque chose qui a brouillé la communication de l'executif.
"Sur le diesel, j'aurais dû dire : je ne peux pas encore vous répondre". Et lors de sa facheuse annonce de la contribution climat-énergie, il reconnait qu'il aurait mieux fait de "parler de verdissement de notre fiscalité".
"Je vais m'accrocher car le Gascon est fier", ajoute-t-il alors que son "entourage" indique sans fard "Aujourd'hui on nous a demandé de la fermer sur le sujet".
[Bonus track] Un long mea culpa qui ne l'empêche pas de se vanter devant les journalistes, cité ce samedi matin par Le Figaro :
La solidité de l'architecture de la majorité n'est pas sans relation avec la politique que je mène.