Le PCF regrette la focalisation de Mélenchon sur Marine Le Pen

Publié à 07h39, le 22 juin 2012 , Modifié à 08h18, le 22 juin 2012

Le PCF regrette la focalisation de Mélenchon sur Marine Le Pen
Jean-Luc Mélenchon s'est présenté dans la circonscription de Hénin-Beaumont pour contrer Marine Le Pen (Reuters).

Au Front de gauche, les critiques s'élèvent contre Jean-Luc Mélenchon et le PS. Après le flop des législatives, l'heure est à l'autocritique.

Dans Le Figaro, des responsables du PCF regrette que la campagne se soit focalisée sur la lutte Front contre Front à Hénin-Beaumont.

  1. "Sans Hénin-Beaumont, on n'aurait sans doute pas du tout parlé du Front de gauche"

    Sur elections.lefigaro.fr

    [Même s'il était] justifié ue Jean-Luc Mélenchon relève ce défi contre le FN [...]

    notre campagne nationale a été décentrée et ne portait plus sur la question de l'alternative politique [proposée par le parti de gauche]

    Le PCF Francis Parny regrette la focalisation de la campagne sur le Front national. Le Figaro relève, vendredi 22 juin, les critiques du parti de gauche après la débâcle des élections législatives. Ian Brossat, président du groupe communiste au Conseil de Paris, rejoint ce constat :

    Il n'y a pas eu de campagne nationale du Front de gauche. Nous aurions dû être portés par une dynamique conquérante. Au lieu de cela, chacun a mené sa bataille sans ligne commune.

    Pourtant, la sur-médiatisation de Hénin-Beaumont aux dépens des idées du PCF n'est pas la seule responsable. Le Parti socialiste est mis en cause. André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme et président du groupe parlementaire communiste qui devrait être constitué, estime que sans Hénin-Beaumont, on n'aurait même pas parlé du Front de Gauche. Il en veut davantage au PS qu'à Jean-Luc Mélenchon :

    La base communiste en veut terriblement aux socialistes de s'être comportés comme des chiens avec eux.

    Moi-même, j'ai été l'objet d'attaques très frontales du PS.

    C'est l'échec de l'accord avec le PS sur les circonscriptions menacées par le FN qui a brisé le lien entre le Front de gauche et le peuple de gauche qui voulait le changement incarné par Hollande.

    Nous avons sous-estimé à quel point le PS allait faire un enjeu de battre Jean-Luc Mélenchon, d'où la présence sur le terrain de Martine Aubry et de Jean-Marc Ayrault

Du rab sur le Lab

PlusPlus