OUPS - Gérard Longuet est revenu vendredi 9 novembre sur son bras d'honneur, diffusé mardi 30 octobre, à la fin d'une émission de Public Sénat. Un bras d'honneur anti repentance de la France en Algérie, qu'il assume sur le fond, tout en esquissant un début de mea culpa, estimant que le dire avec des mots aurait "peut-être [été] plus intelligent que de le dire avec des gestes."
Invité de la matinale de Canal Plus, le sénateur UMP de la Meuse s'explique à nouveau sur ce geste, en réponse à une dépêche reprenant les déclarations de Mohamed Cherif Abbas, ministre algérien des anciens combattants, qui demandait pour son pays "une reconnaissance franche des crimes perpétrés à leur encontre par le colonialisme français".
Il se trouve que comme tous les êtres humains, j'ai des mouvements d'humeur quand je suis libre de toute obligation.
J'aime m'exprimer en parlant et je garde mes mouvements d'humeur pour moi, mes amis et mes proches.
Il faut le savoir et je devrais le savoir à mon âge, il se trouve que la télévision n'épargne rien de vos mouvements d'humeur.
Un passage à voir, vers 28 minutes du lecteur ci-dessous :
La Matinale du 09/11 - Part. 2 Le Made in France c'est tendance
Pour autant, sur le fond, l'ancien ministre de la Défense persiste, signe et estime que son successeur socialiste est sur la même ligne :
Je pense profondément que la repentance n'est pas une bonne solution pour rapprocher la France et l'Algérie.
D'ailleurs, le ministre des anciens combattants Kader Arif a dit exactement la même chose en séance publique.
Il l'a dit avec des mots, ce qui est peut-être plus intelligent que de le dire avec des gestes.
Des gestes à revoir en vidéo, ci-dessous :