Le retour de l'hypothèse d'une entrée de l'Etat au capital de PSA

Publié à 09h42, le 13 décembre 2013 , Modifié à 10h07, le 13 décembre 2013

Le retour de l'hypothèse d'une entrée de l'Etat au capital de PSA
Arnaud Montebourg sur BFMTV le 13 décembre 2013 (image BFMTV).

SERPENT DE MER - L'Etat va-t-il rentrer au capital de PSA ? L'hypothèse revient depuis l'annonce par l'actionnaire General Motors de son retrait du capital de l'entreprise en difficultés et de négociations avec un industriel chinois, Dongfeng. Arnaud Montebourg a aussitôt assuré que PSA "restera une entreprise française". En entrant dans son capital ?

Invité de BFMTV ce 13 décembre, le ministre du Redressement productif, devant l'insistance de Jean-Jacques Bourdin, répète qu'il ne peut pas "répondre à cette question" :

L’Etat a exprimé un certain nombre de choses, c’est que PSA restera Français. Pour l’instant l’Etat laisse les industriels travailler à leurs accords.

Le ministre n'exclut cependant pas cette option :

Monsieur Bourdin, je ne peux pas répondre à votre question. Est-ce que cette question se posera ? Cette question se posera certainement mais pour l’instant laissons les entreprises discuter entre elles. (...) Nous n'en sommes pas là.

Et de conclure en expliquant que l'Etat prendra sa décision "quand nous aurons la connaissance de la nature exacte de l'accord entre Dongfeng et PSA".

C'est loin d'être la première fois que cette question se pose au gouvernement socialiste. En février dernier déjà, Jérôme Cahuzac, alors ministre délégué au Budget, estimait, toujours sur BFMTV, que la participation de l'Etat au capital de PSA était "possible", confirmant ainsi une hypothèse de Libération. Selon le journal, cette éventualité était alors "examinée de près par Bercy".

Le ministère de l'Economie avait cependant aussitôt contredit son ministre en affirmant que cette option n'était "pas à l'ordre du jour".

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