#QAG - Retour des questions au gouvernement à l'Assemblée. Les députés se réunissent ce mercredi 17 avril pour une séance de questions d'actualité au gouvernement.
A quelques heures du retour du débat sur le mariage homo dans l'hémicycle, ce sujet pourrait faire l'objet de quelques questions. La transparence et les chiffres économiques sont également à prévoir parmi les sujets discutés.
Parmi les intervenaits, Gilles Carrez, Nicolas Bays, Eva Sas, et Philippe Vigier seront notamment au micro.
>> Voir le récit en direct :
>> Fin des QAG, Arnaud Montebourg discute avec Thierry Lamaire, chef adjoint de cabinet de Jean-Marc Ayrault, en charge des relations avec les élus et le Parlement.
>> La gauche n'a plus le droit à l'erreur, la lecture d'un député socialiste
Pendant la séance de questions au gouvernement, un député socialiste, Jean-Patrick Gille, est plongé dans le livre de Pierre Larrouturou et Michel Rocard, titré ... La gauche n'a plus le droit à l'erreur.
>> Nicolas Bays, impatient ?
Pendant la réponse de Marisol Touraine, Nicolas Bays, député PS, attend son tour pour poser sa question à Laurent Fabius.
>> Un député de gauche lit les Echos, un de droite préfère Le Monde
Pendant la séance de questions au gouvernement, Dominique Bussereau consulte Le Monde pendant que le député socialiste Pascal Cherki lit lui Les Echos.
>> Inévitable veste jaune de Lucien Degauchy
Elle est un des éléments récurrents des questions au gouvernement. La veste jaune du député UMP Lucien Degauchy, astuce efficace pour se faire voir par les caméras de télévision.
Et l'élu n'hésite pas à aller de bancs en bancs, pour se situer à proximité de l'orateur ou simplement pour saluer ses collègues.
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>> Damien Meslot dénonce les violences policières contre lui
Le député UMP Damien Meslot interroge le ministre de l'Intérieur sur les violences policières qu'il dit avoir subi. L'élu assure avoir été "agressé par un CRS" qui lui a donné "un grand coup de bouclier" en marge d'une manifestation des opposants au mariage homosexuel la veille. Il s'indigne et demande à Manuel Valls de de mettre "les policiers dans la rue" plutôt qu'autour de ces manifestations.
Manuel Valls répond par liberté de manifestation mais également ordre républicain. Il indique également que "35 militants d'extrême droite ont été interpellés".
>> Jean-Marc Ayrault : "Vous dénigrez, vous salissez, vous n'avez rien d'autre à dire !"
Interrogé par Philippe Meunier, député UMP, Jean-Marc Ayrault à des accusations de "mensonges".
"Vous vous moquez du monde ! Vous insultez les Français et le président de la Republique !", lance le Premier ministre.
Vous dénigrez, vous salissez, vous n'avez rien d'autre à dire !
(...)
Comparez avec ce qui s'est passé dans la période précédente ! Vous verrez que la démocratie fonctionne !
(...)
Le changement, c'est les droits du parlement, mais c'est aussi la justice qui s'est saisie et qui dira la vérité
Une prise de parole véhémente, très applaudie par sa majorité. Le Premier ministre a droit à une standing ovation des députés socialistes.
>> Pour être plus visibles, le coup de la grappe
Diffusées à la télévision, les questions au gouverment sont l'occasion de se montrer. Et les députés savent faire :
>> Claude Bartolone tente de calmer les débats
Agités, les députés UMP se font rappeler à l'ordre par le président de l'Assemblée nationale. Claude Bartolone indique aux élus qu'ils passent à la télévision et feraient mieux de se calmer.
>> Gilles Carrez, "la transparence sur les comptes"
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Le député UMP Gilles Carrez, président de la commission des finances, s'inquiètent de l'état des finances publiquese et parle "d'overdose fiscale" pour les ménages. Il demande au gouvernement un collectif budgétaire pour le budget de 2013 :
Les dépenses publiques s'emballent, car vous avez supprimé tous les verrous. Fin 2013, la France va être le pays le plus dépensiers de toute l'Europe. Nous allons battre le records historique des impôts et taxes. Les ménages sont victimes d'overdose fiscale.
C'est dire qu'il y a urgence à réviser nos comptes publics. Vos deux ministres de l'Economie et du Budget, viennent de nous indiquer qu'il refusait un collectif budgétaire pour ajuster nos comptes.
Quand allez-vous faire la transparence sur les comptes de la France ?
Dans la foulée, Chantal Berthelot, députée socialiste, pose une question pour les ministres de l'Economie et du Budget. Complaisante, la question est raillée par les élus de l'opposition, qui, comme à l'habitude, crient "allo" dans l'hémicycle pour moquer une question téléphonée.
