Henri Guaino n'aura pas l'investiture de Les Républicains pour les législatives

Publié à 18h32, le 09 mai 2017 , Modifié à 20h44, le 09 mai 2017

Henri Guaino n'aura pas l'investiture de Les Républicains pour les législatives
Henri Guaino. © AFP

BREF – Ce sera sans le pavillon LR. Henri Guaino ne participera pas aux élections législatives sous l’étiquette  du parti de la rue de Vaugirard.

D’après les informations de LCP , la commission nationale d'investiture des Républicains a décidé ce mardi 9 mai d’évincer l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy. L’actuel député des Yvelines ne pourra pas se représenter sous l’étiquette LR dans la troisième circonscription des Yvelines. C’est le maire du Chesnay, Philippe Brillault, qui a été préféré à l’issue de la commission nationale d'investiture. Ce dernier n’avait pas obtenu l’investiture aux législatives de 2012, mais s’était tout de même présenté sous l’étiquette Divers Droite, récolant 6,34% des voix. Henri Guaino avait largement remporté le second tour face à la candidate PS Fabienne Gelgon-Bilbault, avec 61,85% des voix.

D'après les informations d'Europe 1, Henri Guaino n'avait jamais été réinvesti : sa circonscription était réservée jusqu’à ce mardi 9 mai, midi. Et LR a décidé d'écarter l'élu. 

Henri Guaino paye ainsi le prix de ses multiples rébellions.Le député s’était déclaré candidat à la primaire de la droite en juin 2016, mais n’avait finalement pas réussi à réunir les parrainages pour se présenter. Qu’à cela ne tienne, celui qui n’a cessé de conspuer les primaires a décidé, en septembre 2016, de candidater directement à la présidence de la République . L’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy s’était alors lancé, sans succès, à la pêche aux parrainages pour réussir son entreprise, bénéficiant au passage du coup de pouce de Marine Le Pen qui a décidé de le parrainer au nom du "pluralisme" .

Entre-temps, LR avait prévenu le candidat dissident : le parti gèlerait son investiture aux législatives s’il s’obstinait à se présenter à la présidentielle .

La présidentielle est passée, l’investiture n’est plus gelée … mais retirée.

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