SITÔT VOTE, SITÔT TWITTE, SITÔT CONTESTE - Les députés du groupe socialiste à l'Assemblée, qui se réunissait ce mercredi pour décider, en interne, de sa position sur le texte de loi sur le mariage homo et ses éventuels amendements, dont celui sur la PMA, ont assuré, sur twitter, la diffusion des résultats.
Verdict ... : 126 députés ont approuvé le dépôt d'un amendement sur la PMA, contre seulement 61 qui s'y opposent, comme le rapportent les députés Christophe Castaner, ou Régis Juanico, notamment.
"Il y aura un amendement PMA au #mariagepourtous déposé par le groupe socialiste", annonce encore Erwann Binet , le rapporteur du texte.
Aussitôt voté, aussitôt contesté. Le député de la Loire Jean-Louis Gagnaire s'est de son côté fendu d'un tweet plein de sous-entendus :
Vote sur amendement PMA arraché de façon contestable au sein du Gpe PS - Si ça va au bout on fait prendre des risques au mariage pour Tous ! — Jean Louis Gagnaire (@JLGagnaire) December 19, 2012
Le député du Finistère Gilbert Le Bris rend publique son opposition, jugeant que cet amendement est "une erreur" :
hélas le groupe socialiste veut déposer un amendement sur la PMA ! C'est une erreur !
— gilbertlebris (@gilbertlebris) Décembre 19, 2012
La députée PS des Français d'Amérique du Nord, Corinne Narassiguin annonce sur Twitter qu'elle déposera ce fameux amendement "au nom du groupe PS" :
#DirectAN Je déposerai l'amendement #PMA au nom du groupe #PS. #MariagePourTous — Corinne Narassiguin (@CorinneNara) December 19, 2012
[Edit 12h30] Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée et partisan de cet amendement déclare que les députés socialistes "n'excluent pas d'intégrer la PMA dans un autre texte". Le député de Seine-Saint-Denis a ainsi déclaré à la presse après la décision du groupe :
"Nous pensons que c'est dans ce texte qu'il sera le mieux mis en œuvre mais si le gouvernement nous propose un autre texte avec un échéancier, nous sommes prêts à continuer la discussion.
"
Annick Lepetit, l'une des porte-parole du groupe, avait annoncé mardi 18 décembre que les députés seraient contraints au vote interne, et François Hollande avait annoncés'en remettre au choix du Parlement, "souverain" sur le sujet.