APPEL DU PIED - Et une ouverture de plus pour Ségolène Royal. Après le "bien sûr" de Najat Vallaud-Belkacem interrogée sur une possible entrée de Ségolène Royal au gouvernement, c'est au tour de Jean-Christophe Cambadélis d'apporter son soutien à la madone du Poitou.
Pour le député, candidat malheureux au poste de premier secrétaire du PS, Ségolène Royal a "sa place" dans une équipe gouvernementale.
L'interview politique de Christophe Barbier - Jean-Christophe Cambadélis
Le député était interrogé sur les récentes déclarations de Ségolène Royal qui ne cache pas des ambitions nationales . Lundi 17 décembre, elle se comparait à un joueur sur le banc de touche, toujours prête à entrer sur le terrain, si une "possibilité" s'ouvrait à elle.
Sur i>Télé deux jours plus tard, Jean-Christophe Cambadélis est au diapason :
"Elle a sa place,c'est une question d'opportunité. Elle intervient dans le débat politique français, c'est une bonne chose.
"
Depuis sa défaite aux législatives - où elle a été battue par le socialiste dissident Olivier Falorni - Ségolène Royal multiplie les réceptions de ministres en visite en Poitou Charentes et affirme continuer à faire de la politique "par goût, par passion."
Pour Jean-François Cambadélis, c'est une bonne chose. Il la pousse même à aller plus loin :
"Elle pourrait parler un peu plus, je l'encourage.
"
[BONUS TRACK] - Décidément d'humeur à convoquer les absents, Jean-François Cambadélis a également estimé que Dominique Strauss-Kahn pourrait prendre part au débat publique, notamment sur l'économie.
"Je pense qu'il ne se passera pas un an sans que Dominique Strauss-Kahn ne s'exprime, quand il le souhaitera.
"
Le député, longtemps proche de l'ancien directeur du FMI, estime en revanche que les mésaventures judiciaires de Dominique Straus Kahn - qui reste mis en examen pour proxénétisme aggravé, dans l'affaire du Carlton de Lille - sont désormais "anecdotiques, au regard de ce que traversent la Franc et les Français".
Pour autant, Jean-Christophe Cambadélis affirme que Dominique Strauss-Kahn n'a plus aucune ambition politique :
"Je ne crois pas qu'il ait très envie de se remettre dans les débat politique français.
"
Contrairement à Ségolène Royal, semble-t-il.