SUR LE BANC DE TOUCHE - Après le "bien sûr " de Najat Vallaud-Belkacem interrogée sur une entrée éventuelle de Ségolène Royal au gouvernement, la principale intéressée elle-même refait acte de candidature, ce lundi 17 décembre en filant la métaphore sportive.
Répondant à quelques journalistes avant le vote du budget du conseil régional, à Poitiers, la présidente PS de Poitou-Charentes, questionnée sur son éventuel désir de re-devenir ministre, a répondu continuer à faire de la politique "par goût, par passion":
"Quand on est en politique, on ne s'interdit rien [...] C'est comme dans une équipe : quand on est sur le bord de touche, on peut rentrer sur le terrain.
Si une possibilité s'ouvre à moi...
"
Plusieurs fois ministre, candidate malheureuse à la présidentielle de 2007 face à Nicolas Sarkozy, et à la candidature socialiste pour celle de 2012, la madone du Poitou n'a jamais caché conserver des ambitions nationales .
Elle avait ainsi laissé clairement entendre qu'elle serait candidate au perchoir de l'Assemblée nationale , mais a été battue par un socialiste dissident, Olivier Falorni, aux dernières législatives, où elle se présentait en Charente-maritime.
Depuis, elle a multiplié les réceptions de ministres venus en Poitou-Charentes exposer des projets d'envergure nationale, notamment Michel Sapin, ministre du Travail, sur les emplois d'avenir, ou encore, jeudi dernier la ministre de la Santé Marisol Touraine venue parler des déserts médicaux.
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