Invitée de l'émission de Stéphane Bern A la bonne heure!, sur RTL le 8 janvier, Bernadette Chirac s'est laissée aller à quelques confidences . Sur sa relation avec Jacques Chirac, mais aussi sur sa récente rencontre avec Valérie Trierweiler. Le Monde du 15 décembre (lien payant ) rapportait que les deux femmes s'étaient retrouvées autour d'un thé, une information confirmée par Bernadette Chirac ce 8 janvier.
Jusque là, Bernadette Chirac ne s'était pas montrée spécialement tendre à l'égard de la compagne de François Hollande. Elle avait notamment estimé en octobre 2012 qu'une première dame à la télévision "ce n'était pas convenable".
Cette fois, Bernadette Chirac évoque "une rencontre très agréable", durant laquelle les deux femmes ont parlé "de choses très intéressantes". Selon Bernadette Chirac, Valérie Trierweiler est aujourd'hui beaucoup plus à l'aise dans son nouveau rôle:
"C’est elle qui m’a invitée, et elle m’a dit ce que tous les français ont pu voir, que les débuts étaient quand même difficiles, parce qu’il faut s’habituer au rythme de cette grande maison (...) mais que maintenant ça allait mieux. Je trouve que ca se voit sur les photos.
"
Bernadette Chirac qui a dit avoir "adoré" sa vie à l'Elysée, affirme pourtant qu'elle ne se permettrait pas de donner des conseils à Valérie Trierweiler. Et ajoute qu'elle ne l'avait pas fait non plus avec Carla Bruni :
"Je ne me permettrais pas de donner des conseils à la première dame. Chaque époque a sa première dame, avec les atouts et les problèmes qui surgissent et qui changent d'année en année.
"
Pas question donc de se poser en modèle. Pas sûr d'ailleurs que Valérie Trierweiler souhaite faire de Bernadette Chirac sa référence, si l'on en croit le tweet posté par son chef de cabinet Patrice Biancone le 31 décembre 2012:
Mme Trierweiler est ambassadrice de France Libertés. Dans les pas de Danielle Mitterrand et non ceux de Bernadette Chirac.#le parisien — Patrice Biancone (@Biancone2) December 31, 2012
Ce rappel à l'ordre faisait suite à un article du Parisien intitulé "les douze chantiers de François Hollande", dont le dixième point consistait à "Faire aimer Valérie Trierweler des Français".
Le quotidien écrivait notamment :
"Avec le soutien présidentiel, Trierweiler va donc continuer son dur apprentissage du métier de première dame, en se mettant dans les pas de Bernadette Chirac.
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