Les petites blagues de Manuel Valls sur le mot "président" avec une journaliste italienne

Publié à 13h51, le 31 mai 2015 , Modifié à 13h58, le 31 mai 2015

Les petites blagues de Manuel Valls sur le mot "président" avec une journaliste italienne
© PATRICK KOVARIK / AFP

MANU COMEDY CLUB - Manuel Valls chercherait-il à imiter François Hollande, roi des petites blagues politiques ? C'est ce que laisse penser le compte-rendu du voyage du Premier ministre en Italie, raconté dans les pages du JDD du 31 mai. 

Mettant en scène sa proximité avec Matteo Renzi, Manuel Valls s'est autorisé à échanger avec une journaliste italienne, assise entre les deux hommes lors d'un meeting commun à Trente en Italie. Alors que celle-ci pense que Manuel Valls est "président du Conseil", comme Matteo Renzi en Italie, l'ancien ministre de l'Interieur la reprend sur le terme :

 

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En m'appelant "président", vous allez me poser des problèmes. J'aime être Premier ministre. 

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En octobre dernier, lors de la remise de la grand-croix de l'ordre national du Mérite à Manuel Valls, François Hollande s'était amusé à faire le parallèle entre la carrière de Manuel Valls et celle de Clémenceau, son modèle, en disant : "On peut réussir aussi son existence sans être président de la République". Du coup, pour éviter les problèmes, Manuel Valls préfère évoquer sa relation avec François Hollande. 

Alors que la journaliste lui lance la question "Hollande est à gauche et vous à droite ?", le Premier ministre répond dans un large sourire :

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Ça dépend des matchs.

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Que Manuel Valls ne s'inquiète pas cependant. Récemment, c'est surtout Emmanuel Macron qui a fait les frais des blagues de François Hollande. Lors d'un dîner privé, à l'entrée du ministre de l'Économie dans la pièce, il avait dit ceci :

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Mais je croyais qu'on était entre amis. Personne ne m'avait dit que la droite aussi était invitée!

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#Bonus track

Vous connaissez la phrase préférée de Manuel Valls à l'étranger ? Mais si, souvenez-vous, le "J'aime l'entreprise" à toutes les sauces. Et bien sachez que, cette fois-ci, l'ancien maire d'Évry a dérogé à la règle. Dans un échange avec la même journaliste, il dit ceci :

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Io sono di sinistra.

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Traduction : "Je suis de gauche". Par contre, au Lab, on avoue sécher sur la traduction de "je suis majorité présidentielle".

Du rab sur le Lab

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