Lydia Guirous explique que l'interview matinale de François Hollande n'était "qu'un pare-feu pour cacher l'échec du référendum" du PS

Publié à 13h26, le 19 octobre 2015 , Modifié à 14h41, le 19 octobre 2015

Lydia Guirous explique que l'interview matinale de François Hollande n'était "qu'un pare-feu pour cacher l'échec du référendum" du PS
© Les Républicains et RTL

ÇA COULE DE SOURCE - Mais qu'est-ce qui a bien pu pousser François Hollande à aller sur RTL ce lundi 19 octobre au matin ? Pour la porte-parole de Les Républicains, Lydia Guirous, la réponse est évidente : cette interview ne servait qu'à cacher "l'échec du référendum" sur l'unité de la gauche organisé par le Parti socialiste ce week-end. Un référendum auquel ont participé quelque 250.000 personnes et entaché de quelques *menus* problèmes d'organisation . Donc, François Hollande a passé une heure sur RTL pour faire oublier ce fiasco. Logique.

Lors du point presse hebdomadaire de Les Républicains ce 19 octobre, Lydia Guirous critique un "président sans vision claire, sans leadership" qui "entretient la confusion et l'ambiguïté", qui ne se sent pas responsable de l'augmentation des impôts locaux alors que "les Français ne sont pas dupes" et qui pratique un "deux poids deux mesures" entre Jean-Yves Le Drian et Carole Delga, l'un (un homme) étant autorisé à faire campagne pour les régionales en étant ministre, et l'autre (une femme) ayant dû démissioner dans la même configuration. Lydia Guirous finit par conclure :

 

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Finalement cette interview n’a été qu’un pare-feu pour cacher l’échec du référendum de ce week-end de Monsieur Cambadélis et également, c’est finalement aussi quelque part panique à l’Elysée.



Les sondages montrent un Hollande qui décroche toujours plus dans les sondages et donc il s’est décidé à aller sur le plateau de RTL pour parler aux Français. Mais les Français ne l’entendent plus, les Français ne le voient plus.

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Bien. Mais cette longue interview - axée sur le dialogue social, le problème à Air France ou encore la réforme des retraites complémentaires - n'a-t-elle pas également lieu à quelques heures de l'ouverture de la quatrième conférence sociale ?

Lorsque vient le tour de Sébastien Huyghe, le binôme de Lydia Guirous au porte-parolat, il va immédiatement compléter sa déclaration :

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Comme le disait Lydia, cette intervention à la radio de François Hollande est là pour masquer l’échec du référendum PS mais aussi l’échec de la conférence sociale qui a lieu aujourd’hui. La CGT est absente et les thèmes sont sans grands enjeux pour la mère des batailles, la lutte contre le chômage. D'ailleurs, 59% des Français trouvent cette conférence sociale pas utile.

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Vous remarquerez le tact de Sébastien Huyghe, en mode "Lydia a raison MAIS elle ne vous a pas tout dit". Il faut dire que ce type de rattrapage n'est pas rare pour le député. Le plus visible a eu lieu lors du point presse du 31 août, lorsque Lydia Guirous a expliqué qu'il fallait "fermer les frontières et arrêter Schengen ". Sebastien Huyghe démine alors la bombe : "Quand on dit fermer les frontières, cela veut dire que les gens ne rentrent pas clandestinement et de manière massive." Le même jour, il doit préciser que tout ce que vient de dire sa collègue sur une intervention militaire au sol en Syrie n'est "pas la position officielle du parti". Oups.



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